Horreur·Science Fiction

« Les rats » de James Herbert

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : Les rats
Auteur : James Herbert
Genre : Horreur / Science-Fiction
Editeur : Pocket

résumé du livre

Ils avaient appris à vivre dans l’ombre, furtivement, à sortir surtout la nuit et à craindre les hommes. Et soudain ils commencèrent à réaliser leur force et à prendre goût à la chair humaine. A leurs dents tranchantes comme des rasoirs, à leur nombre venait s’ajouter une arme supplémentaire : l’horreur et le dégoût qu’inspirait leur multiple grouillante. Bientôt on découvrit les restes ensanglantés des premières victimes…

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Ma critique

pocket09007-2000« Les rats », c’est un livre que Siabelle m’avait fortement recommandé et que j’ai trouvé par hasard, puisque l’ancien propriétaire de cet ouvrage s’en débarrassait ! Appréciant le genre « horreur », c’est avec grand plaisir que je l’ai emporté pour le dévorer jusqu’à la dernière page… Quelques heures ont suffi pour que je sois repue de ce récit captivant et gore à souhait !

James Herbert est un auteur que je ne connaissais pas, toutefois il a rapidement su me convaincre avec ces étranges rats affamés de chair humaine. La tension monte crescendo et, dès les premières pages, l’auteur annonce déjà la couleur avec cette horde de rats qui dévore un ivrogne vivant ! Âmes sensibles, fuyez : les scènes d’attaques font froid dans le dos, surtout celles du métro ou du cinéma. Je m’imaginais à la place des victimes et me demandais comment j’aurais réagi à leur place (j’aurais certainement servi de dîner). C’est assez bien décrit… Personnellement, j’ai plus d’une fois été mal à l’aise au point de jeter quelques regards de-ci de-là… Même si j’aime beaucoup ces petites bêtes, j’avoue avoir ressenti une légère peur. À mes yeux, c’est une preuve que l’œuvre est réussie ! Surtout que ces rats sont très intelligents. Leurs hordes sont souvent dirigées par de têtes pensantes : de gros rats noirs malins qui jaugent leur cible ou les lieux afin de mieux passer à l’action. Croyez-moi, presque rien ne peut arrêter ces bestioles ! Pour preuve : ces monstres sont capables de ronger un placard en quelques minutes pour venir vous dévorer…

Face à cette horreur, il y a Harris, un professeur de dessin. Plutôt sympathique, déterminé et attachant, il vivait une vie tout à fait normale avec sa femme… Jusqu’au jour où l’un de ses élèves se fait mordre par un gros rat, puis décède en moins de vingt-quatre heures. Mais le pire n’est pas là : Harris découvre d’autres cas d’agressions dans un hôpital… Il apprend que ces vermines attaquent des chiens, des nourrissons mais également des adultes en bonne santé ! D’un appétit bestial, ces rongeurs d’une taille anormale se jettent sur les Hommes pour les dévorer vivants… Peu à peu, la ville de Londres doit faire face à un fléau abominable… Honnêtement, on se prend vite au jeu en se demande quelle sera la prochaine attaque ou si les scientifiques vont finir par trouver un remède ou quelque chose pour les repousser.

Pas de quartiers dans cet ouvrage : les pauvres personnages tombent comme des mouches, si bien qu’il est inutile de s’attacher à eux. En revanche, on apprend à connaître Harris qui s’avère être un héros qui m’a assez plu. Il a fait preuve de courage, voire de folie, en combattant de près ces bêtes. Quand on sait qu’une morsure peut être fatale, j’aurais certainement fui la ville depuis longtemps ! Les deux scènes qui l’ont le plus mis en valeur sont celle de l’école ainsi que la scène finale dont je ne parlerais pas afin de ne rien révéler. Celle à l’école m’a tenue en haleine, car il y a une réelle opposition entre les rats et le corps enseignant. De plus, l’ambiance m’a fait songer au film « Les oiseaux » d’Hitchcock (comme ces maudits volatiles, les oiseaux commencent par observer les enfants depuis la cour)…

Adeptes de l’Horreur, cet petit roman devrait vous plaire. Les descriptions sont bien détaillées, si bien qu’il est aisé de se représenter les scènes. Les détails ragoutants ne manquent pas, tandis que les sensations de douleur sont bien décrites. Par contre, le style d’écriture parfois bancal. Il y a quelques tournures de phrases que j’ai trouvées maladroites… De plus, j’ai relevé quelques répétitions… Est-ce dû à la traduction ou à la plume de l’auteur ? J’espère tout de même lire la suite de la saga un jour. Merci à Siabelle pour ses conseils qui a visé juste : effectivement, j’ai aimé cette lecture !

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Citations

Encore une fichue semaine à faire la classe à ces petits connards. Professeur de dessin pour des petits salopards dont les plus belles œuvres ornaient les murs des chiottes !

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Il titubait à travers la pièce, battant l’air de ses bras, le sang giclant de son corps. Il crut avoir trouvé la porte, mais quelque chose de lourd lui sauta sur la nuque et le jeta de nouveau par terre. Des rats ! Ce mot hurlait dans sa tête. Des rats me dévorent vivant ! Dieu, mon Dieu, au secours. La chair de sa nuque fut arrachée par lambeaux. Il ne pouvait plus se relever, désormais, il y avait trop de rats sur son dos, mangeant sa chair, buvant son sang. Des frissons parcouraient son échine jusqu’à son cerveau hébété. Des ombres vagues s’agitaient devant lui quand sa vision sembla s’empourprer. C’était la pourpre d’une douleur inimaginable : il ne voyait plus – les rats lui avaient déjà dévoré les yeux.

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Ma note

  4/5

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5 réflexions au sujet de « « Les rats » de James Herbert »

  1. Est-ce-que il y a un rat spécial à la fin (aaaaaaaaah je sais pas comment dire sans spoiler mdr) genre comme le cheval d’henri iv (je sais pas si tu vas me suivre mdr) ? Parce que j’avais beaucoup aimé un livre qui parlait de rats mais je me souviens plus de l’auteur (m’enfin je crois que c’est celui-là) Je ne savais pas qu’il y avait une suite !
    Kin

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  2. Je n’ai pas lu beaucoup de livres d’horreur, donc je ne sais pas si j’aime ça ou pas, mais celui-là m’intrigue. Je vais essayer de le trouver d’occasion un de ces quatre. J’ai lu ta chronique en diagonale pour ne pas trop en savoir, mais tu as su me convaincre en quelques mots !

    Aimé par 1 personne

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