Un avis de Saiwhisper
Titre : Eux sur la photo
Auteur : Hélène Gestern
Genre : Roman épistolaire
Editeur : Feryane
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices : deux noms, et une photographie retrouvée dans des papiers de famille qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive : Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie.
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Si la quatrième de couverture et les trois-quarts du livre m’ont plu, la fin m’a laissée légèrement dubitative… Suis-je passée à côté de quelque chose ? Est-ce le troisième livre avec une fin ouverte que je lis ce week-end ? Une chose est certaine, je suis un peu perdue avec cette conclusion où j’ai relu trois fois la lettre posthume ou les descriptions des journaux afin d’essayer de comprendre si j’avais zappé ou non un élément… Mais il ne me semble pas… Pour moi, c’est bel et bien une fin ouverte, une ode à l’espoir et à l’avenir… Une réflexion sur la place des clichés et des lettres dans la mémoire d’une famille. Certes, c’est beau, néanmoins je m’attendais à quelque chose d’autre.
Malgré la fin, je reste assez satisfaite de ma lecture, notamment grâce à l’auteure qui sait merveilleusement bien distiller des pistes ou des révélations au fil des pages. Stéphane et Hélène m’ont vraiment touchée à travers leurs lettres ou leurs mails. Ils sont remplis de sensibilité, de douleur et d’humanité. Ces non-dits familiaux ont rongé leur enfance. Comme eux, je souhaitais savoir ce qu’il se dissimulait derrière ces secrets familiaux. On se réjouit de l’avancée de l’enquête, on s’inquiète en voyant le mal que causent certaines vérités et on sourit en voyant nos deux correspondant se rapprocher progressivement. C’est vraiment prenant, on ne lâche pas l’ouvrage, surtout au début ! Il faut dire que le choix de roman épistolaire passe très bien. Les descriptions des photographies trouvées sont aussi bien décrites que le reste de l’intrigue rapportée par les deux protagonistes.
Il s’agit donc d’un très bel ouvrage épistolaire découvert dans le cadre du club des lecteurs. La plume d’Hélène Gestern m’a beaucoup plu et m’a donné envie de la retrouver dans d’autres romans. Hélas, la fin ouverte m’a assez agacée en raison de mes lectures du week-end qui laissaient toutes place à l’imagination du lecteur. Un malheureux hasard qui ne remet pas en cause le style de l’auteure ou l’intrigue qu’elle propose.
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Mais oublier quoi ? Comment oublier ce que l’on n’a jamais su ?
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Je suis l’archiviste en charge des documents iconographiques antérieurs à 1930. Je reçois donc régulièrement des fonds, parfois issus de particuliers (il n’est pas rare que l’archive nous arrive dans une boîte à chaussures), que j’indexe. Ces moments de découverte, de plongée dans des vies inconnues sont la phase la plus exaltante de mon métier et, à la longue, ils sont devenus une espèce de drogue. Il est toujours émouvant de se dire qu’à partir de deux ou trois sources ténues on pourrait quasiment reconstituer une vie.
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Oui, il est insupportable de ne pas savoir ; ce silence familial est un poison qui contamine tout ce qu’il touche, nos rêves, nos peurs, nos vies d’adultes. Et il finit par nous replier autour de de nos questions trente ou quarante ans après.
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Aller, +1 dans ma wishlist =)
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J’aime beaucoup les livres qui traitent d’identité personnelle, de recherche de réponses dans le passé, etc … Dommage que la fin soit ouverte (je n’aime pas ça!!!) du coup je ne pense pas que je le lierais …
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Je te comprends. Idem, je ne suis pas toujours fan. J’aime les « vraies » fins, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Après, ça dépend de la plume ou de l’univers proposé par l’auteur(e)…
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Je n’apprécie pas les fins ouvertes … Cela me laisse très frustrée Du coup, je ne suis pas sûr de le lire !
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Oh déjà fini et chroniqué? 🙂 En tout cas ça a l’air plutôt sympa même si tu me fais un peu peur avec la fin ouverte… Pourquoi pas s’il croise mon chemin mais pas sûre que je me jette dessus!
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Vui, j’ai pas mal lu dans la journée.^^ Et puis, c’était prenant.
C’est cette fin ouverte qui dérange un peu, effectivement. Mais je vois que tout le monde est dans le même cas : les fins ouvertes ne plaisent vraiment pas…
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