« D’un monde à l’autre » (La Quête d’Ewilan T1) de Lylian, Laurence Baldetti et Pierre Bottero

Un avis de Saiwhisper

Titre : « D’un monde à l’autre » (La Quête d’Ewilan T1)
Auteurs : Lylian, Laurence Baldetti et Pierre Bottero
Genre : Bande dessinée jeunesse-ado / Fantastique
Éditeur : Glénat

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La vie de Camille, adolescente surdouée, bascule quand elle pénètre par accident dans l’univers de Gwendalavir avec son ami Salim. Là, des créatures menaçantes, les Ts’liches, la reconnaissent sous le nom d’Ewilan et tentent de la tuer. Originaire de ce monde, elle est l’héritière d’un don prodigieux, le Dessin, qui peut s’avérer une arme décisive dans la lutte de son peuple pour reconquérir pouvoir, liberté et dignité.

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Quel bonheur de replonger dans l’univers de Pierre Bottero ! J’avais lu cette BD il y a deux ou trois ans, presque à sa sortie, toutefois je ne l’avais jamais critiquée. J’ai donc opté pour une relecture : après tout, de l’Ewilan ou de l’Ellana, ça se lit et se relit avec grand plaisir ! L’histoire est très fidèle au roman et les scènes ou les dialogues sont bien retranscrits. Pour ceux et celles qui n’osent pas lire le roman, c’est une belle première approche de l’univers de l’auteur. Mes petits lecteurs m’ont d’ailleurs réclamé la saga pour approfondir ce qu’ils ont lu ! Que j’aime entendre ce genre de demandes… Quant aux fans de Bottero, ils devraient être conquis par cette adaptation qui respecte l’œuvre originale. À noter que notre belle héroïne à la crinière blonde et aux yeux violets paraît plus attachante et moins crâneuse dans cette bande dessinée. J’ai souvenir que le premier tome en roman m’avait laissé cette impression et ce, même si j’avais fini par m’attacher à Ewilan. Salim est tel que je me le représentais et je suis toujours aussi fan de son personnage…

Les dessins et la colorisation sont de belle qualité. Le trait est assez net, marqué et précis, surtout au niveau des visages. C’est un style agréable qui change des coups de crayon en rondeur que l’on trouve souvent dans les BD jeunesse. Les scènes d’action sont très bien réalisées. Dynamiques, elles donnent un véritable rythme au récit. Enfin, la gestion des couleurs est réussie. Les pages dégagent de belles ambiances. J’ai surtout aimé ce distinguo entre le monde réel et Gwendalavir où les couleurs sont féeriques et enchanteresses. On sent vraiment que l’on est dans un univers fantastique. Les créatures sont également bien dessinées et font parfois frémir…

Il me semble que ce premier tome a été dans la sélection des 48h de la BD. J’espère que de nombreux lecteurs ont pu découvrir cet univers original, poétique et envoûtant. Pour ma part, je vais bientôt relire le second tome où l’on va découvrir la belle marchombre répondant au nom d’Ellana…

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– La nuit arrive et le froid avec. Pourquoi n’avez-vous pas encore allumé le feu ?
– Parce qu’un feu sans allumettes est aussi facile à allumer qu’un éclat d’intelligence dans le regard d’une vache, voilà pourquoi !

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À une salle de classe remplie d’élèves, elle avait préféré la quiétude de la bibliothèque du collège dont elle était demi-pensionnaire.
Camille aimait la compagnie silencieuse des milliers d’ouvrages, qui lui procuraient un calme et une sérénité dont les effets bienfaiteurs perduraient pendant plusieurs heures.

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– À cause de l’araignée, tu vois, ce soir, je te raccompagne chez toi !
– Sans vouloir te vexer, Salim, elle mesurait presque un mètre de haut et elle a tenu en respect deux chiens qui auraient encore faim après nous avoir dévorés, toi et moi.
– T’occupe ! Chez nous, au Cameroun, les araignées, on les mange, et plus elles sont grosses, plus on se régale!

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♥♥♥♥♥  4/5

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