Un avis de Saiwhisper
Titre : « La Garùa » (L’adoption T2)
Auteurs : Arno Monin et Zidrou
Genre : Bande dessinée
Editeur : Bamboo (Grand Angle)
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Gabriel, le grand-père de cœur de Qinaya en France, part à Lima pour rechercher la petite-fille, qui a regagné le Pérou après que ses parents adoptifs ont été arrêtés pour enlèvement. Il se heurte à de nombreuses difficultés.
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Cet ultime tome vaut beaucoup plus qu’un 3/5, car elle m’a assailli de plusieurs émotions… Hélas, ce n’est pas la fin que j’attendais. Serais-je trop habituée aux belles histoires pour espérer un happy end avec la petite Qinaya ? Les auteurs nous avaient pourtant avertis dès le début : « les histoires ne se terminent pas bien ». Oui, mais voilà, moi, j’y croyais… La complicité entre la bambine et son papy était tellement touchante dans le premier tome que je souhaitais revivre ces moments. Je voulais refermer la BD avec un sourire aux lèvres en regardant une petite fille tenir la main de son grand-père de cœur… Certes, j’ai eu un sourire parce que ça ne finit pas si mal que ça et parce que la chute est sympathique, mais j’avais espoir d’assister à autre chose ! Donc oui, je l’avoue : cette note est un caprice de lectrice et j’en suis désolée !
Hormis ma petite déception, le récit est tout de même émouvant. On va suivre Gabriel qui va tenter de retrouver la fillette. Hélas, les retrouvailles ne se feront pas comme prévu… Mais les désillusions cachent parfois de belles surprises et c’est aux côtés de Marco que le vieil homme va passer le reste de son séjour au Pérou… La vie n’est pas toujours facile, néanmoins elle conduit à des endroits ou permet de faire des rencontres qui permettent d’avancer. Gabriel va donc faire le point sur ces derniers mois et sur sa décision concernant ses proches. On a là une bonne évolution psychologique. Ainsi, la scène avec le fils de Gabriel est, certes dénuée de dialogues cependant, elle est criante de sentiments. C’est beau, poignant et d’une grande sensibilité… J’ai pris une petite claque.
Les dessins sont toujours de qualité même si, parfois, j’ai trouvé Qinaya un peu boulotte et pas aussi mignonne que dans le tome un… Heureusement, les décors sont travaillés tandis que les personnages restent réalistes et très expressifs ! J’ai beaucoup aimé cette lecture ainsi que cette saga que je recommande… Mais je suis également quelqu’un de têtu qui, même si ce n’est pas réaliste, avait espéré une autre conclusion…
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On rêve tous d’histoires qui se finissent bien. On a beau savoir que, par nature « end » et « happy » ne feront jamais bon ménage, on se force à y croire. Cette espérance, cet aveuglement, c’est notre force à nous, les hommes.
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– Il arrive un moment où c’est aux enfants de prendre en charge leurs parents. C’est la vie.
– Ah ? Eh bien, elle est cruelle la vie.
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Tu n’as été qu’un grand-père par corruption, un receleur. Un voleur d’amour.
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C’est une histoire que j’aimerais vraiment découvrir ! Je craquerais pour cette duologie, un moment ou l’autre ^^ Dommage que la fin t’ait déçue mais, d’un autre côté, les histoires tristent sont celles qui parviennent à me marquer parfois 😉
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Tout à fait pour les histoires tristes. Ca reste mieux dans la tête, car cela sort de l’ordinaire.
Honnêtement, fonce, c’est une bonne duologie.
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Merci pour cette jolie critique. Une histoire qui m’a vraiment touchée. Comme toi, je ne m’attendais pas à ça… et surtout, pas à cette fin… Mais au final, je trouve que c’est ce qui fait la force de cette bande dessinée, tu ne trouves pas?
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Merci à toi pour ton passage. ❤
Oui, la fin est tout de même très touchante et surprenante. 🙂
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Avec plaisir, c’est toujours sympa de découvrir des blogs littéraires! A une prochaine!
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