Fantastique/Fantasy·Littérature jeunesse·Manga

« Lilli, la fillette qui murmurait à l’oreille des animaux » T1 de Tanya Stewner

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « Lilli, la fillette qui murmurait à l’oreille des animaux » T1
Auteur : Tanya Stewner
Genre : Manga jeunesse-ado / Fantastique
Éditeur : Nobi Nobi !

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résumé du livre

Lilli a un secret prodigieux : elle sait parler aux animaux et fait éclore les fleurs grâce à son rire ! Pourtant, ses dons sont souvent très mal acceptés par ses camarades et elle est obligée de déménager à chaque fois qu’ils sont découverts. Nouvelle élève pour la quatrième fois, Lilli essaie alors à tout prix de cacher ses pouvoirs. Malgré ses efforts, tout semble fait pour lui compliquer la vie : les fleurs, le hamster et les pestes de la classe… Une fois de plus, Lilli est mise à l’écart. Heureusement, elle est accompagnée de son fidèle chien Bonsaï, et sympathise avec Isaïah, le garçon le plus populaire de l’école mais qui semble lui aussi cacher un secret. Tout se complique pour la fillette le jour où sa classe prévoit une sortie… au zoo ! Entourée d’animaux, que va-t-il se passer pour Lilli ?

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Ma critique

couv4466964En voyant l’enthousiasme d’une jeune lectrice qui venait de lire ce manga, j’ai décidé de l’emprunter à mon tour. Même si c’est un peu niais, j’ai trouvé cette histoire super mignonne et comprends que la demoiselle a apprécié l’aventure ! Dans ce premier tome, on va faire la rencontre de Lilli, une fillette peu sûre d’elle, solitaire, mal dans sa peau et sans amis. Ayant des pouvoir magiques lui permettant de parler aux animaux et de faire pousser les fleurs, la jeune héroïne a été contrainte de déménager à plusieurs reprises à cause de son secret plus d’une fois révélé… (Il faut dire qu’elle ne fait vraiment pas attention, parle aux animaux à tout bout de champ et ne cherche pas à le cacher ou à mentir… Ce que j’ai trouvé un peu idiot…) De ce fait, Lilli n’ose pas être elle-même, craignant de devoir déménager à nouveau. Parallèlement, un autre personnage n’arrive pas à s’assumer et dissimule sa personnalité ! Il s’agit d’Isaïah, un garçon surdoué, intelligent et passionné. Ayant le rôle du beau gosse populaire du lycée, il n’ose pas montrer aux autres ses capacités ainsi que ses connaissances. Grâce à l’un et à l’autre, les deux amis vont apprendre à se surpasser. On a là un très beau message de courage, de développement personnel et d’acceptation de soi.

Hélas, si l’idée de surmonter ses peurs est intéressante, elle est accompagnée de son lot de clichés scénaristiques… On a par exemple le bellâtre qui tombe amoureux de la nouvelle ou encore les gentils amis qui sont là pour soutenir l’héroïne. On distingue aussi la thématique du harcèlement moral et physique, avec un groupe de petites pestes qui viennent embêter puis frapper l’héroïne sans que cela choque autrui… Les autres élèves ne veulent pas s’en mêler parce qu’ils ont peur, les enseignants voient ce qu’il se passe, mais n’interviennent pas et les parents ne sont même pas mis au parfum. C’est finalement à Lilli de se débrouiller et de s’opposer à cette menace… Cela ne m’a pas plu… J’aurais au moins souhaité que l’équipe enseignante agisse, en particulier un professeur qui est au courant de la situation… Même quand la meneuse des pimbêches est prise sur le fait, elle n’est pas punie ou remise à sa place par un adulte. Je ne comprends pas que l’on puisse mettre en avant de belles valeurs comme le surpassement de soi, mais que l’on ne creuse pas davantage la thématique du harcèlement…

Ce point mis à part, l’idée d’avoir une héroïne aux pouvoirs similaires à une nymphe est sympathique. Même si les animaux sont au cœur du récit, l’auteure aborde des sujets importants. Par ailleurs, les dessins sont girly, tout en rondeur et vraiment mignon. On est en plein dans l’idée de shōjo classique, mais cela passe bien. Le scénario est simple, mais efficace. On développe correctement les émotions des personnages, leur passé, ainsi que leur évolution. Apparemment, il s’agirait d’un diptyque (ce qui est, hélas, de plus en plus rare en manga) ! Nul doute que cela plaira aux jeunes lectrices adeptes des séries courtes aimant les animaux

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Citations

– La peur nous empêche tous les deux d’avancer. On manque de courage.
– De courage ?…
– Il faut qu’on apprenne à vivre avec plus d’assurance.
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Moi j’ai une chatte ! Elle s’appelle Comtesse du buisson. […] Elle a l’air d’une grande dame, alors…

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N’oublie pas : la famille Susewind garde toujours espoir !

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Ma note

4/5

9 réflexions au sujet de « « Lilli, la fillette qui murmurait à l’oreille des animaux » T1 de Tanya Stewner »

  1. La couverture est mignonne, mais un peu niaise, elle semble du coup annoncer la couleur 🙂
    Je ne suis pas très shojo, mais j’ai un gros faible pour les histoires avec des animaux alors ce manga, malgré ses clichés, pourrait me plaire. Et puis, comme tu le soulignes, c’est rare de ne pas avoir des séries à rallonge…
    Je n’irai pas jusqu’à l’acheter, mais je l’emprunterai avec plaisir même si le fait que le corps enseignant ne réagisse pas au harcèlement risque de m’agacer d’autant que ça va réveiller quelques désagréables souvenirs. Car dans les faits, beaucoup de professeurs se contentent de détourner les yeux voire pour certaines grands idiots de vous expliquer sereinement qu’on ne dénonce pas ses camarades.

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