« Dieu est un pote à moi » de Cyril Massarotto

Un avis de Saiwhisper

Titre : « Dieu est un pote à moi »
Auteur : Cyril Massarotto
Genre : Roman contemporain, religieux et philosophique / Fantastique
Éditeur : France Loisirs

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Pour élire son confident, Dieu n’avait que l’embarras du choix. Comment expliquer qu’il est opté pour un modeste vendeur, au quotidien banal et sans relief ? Dieu seul le sait et pourtant, au fil de leur conversation, une véritable amitié se noue entre eux… Quand le narrateur rencontre derrière sa caisse Alice, jolie étudiante en psychologie, quelques coups de pouce de son nouveau meilleur ami vont faire des miracles. Et ce n’est que le début !

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Malgré le fait qu’une lectrice l’a chaudement recommandé et le fait que les notes soient bonnes sur les divers sites de lecture, je n’ai pas accroché à ce roman… L’idée de départ était pourtant bonne et originale, puisqu’il s’agit de l’histoire d’un vendeur dans un magasin de sex-shop qui va faire la rencontre de Dieu. À la manière du film « Bruce tout puissant », cet être divin est loin d’avoir l’image qu’on se fait de lui. En effet, il va se montrer assez atypique, surprenant et taquin. Ses premiers échanges avec le narrateur vont ainsi se révéler déstabilisants ! On comprend aisément que le personnage principal s’en fait un ami et un confident… Leurs débats seront d’ailleurs souvent justes et pertinents. On y parle de la vie, de la mort, du futur, des drames, du deuil, de la reconstruction, du bien, du mal, du bonheur, des croyances, de l’amour, etc. Les sujets sont riches et nombreux, ce qui permet au lecteur d’avoir une constante réflexion aux côtés du héros. Par ailleurs, le fait que le narrateur soit une personne ordinaire permet de s’identifier à lui et de comprendre certaines réactions.

Hélas, cela n’a pas suffi… Je ne pensais pas que l’on suivrait le parcours de la vie du personnage principal en le suivant de son premier amour jusqu’à la fin de sa vie… Le rythme est lent, tranquille, tandis que l’on assiste à de nombreux bonds dans le temps. Par ailleurs, on y aborde des sujets sensibles comme la perte d’un proche, la dépression et la résilience. Or, je ne m’attendais pas du tout à cela ! On m’avait présenté ce titre comme du feel-good avec des passages drôles… Hormis les premiers échanges avec Dieu, on ne peut pas dire que je me sois amusée… Au contraire ! J’ai trouvé l’ambiance assez lourde, difficile et réaliste. Non pas que ce ne soit pas intéressant, mais ce n’est pas une atmosphère que je cherchais pour mon week-end… J’aspirais à une lecture plus douce ou plus distrayante, surtout après ce que l’on m’avait dit dessus… Je pense que si j’avais lu ce titre en ayant d’autres attentes, je l’aurais apprécié autrement… Cela dit, cela n’enlève pas quelques points négatifs comme la sensation d’ouvrage pas assez abouti. J’ai eu l’impression que l’auteur aurait pu aller encore plus loin ou qu’il aurait pu creuser certaines choses… Dommage !

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(Lu dans le cadre du club des lecteurs.)

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Je crois que tous les somnifères que l’on avale lorsqu’on est adulte, ce sont toutes les berceuses que l’on ne nous a pas chantées quand on était enfant.
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Si lorsque naissent les sentiments, certains ont le rose qui monte aux joues, moi j’ai le noir qui monte au coeur. Noir de questions et noir de peur.

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Il faut juste vivre, prendre les choses comme elles viennent. Le bonheur n’est pas un projet. Sois-en conscient. Vis, et ne t’encombre pas l’esprit de questions inutiles.
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♥♥♥♥♥ 2/5