BD·Science Fiction·Young adult

« Brebis galeuses » (Gung Ho T1) de Benjamin Von Eckartsberg et Thomas Von Kummant

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « Brebis galeuses » (Gung Ho T1)
Auteurs : Benjamin Von Eckartsberg et Thomas Von Kummant
Genre : Bande dessinée / Science-Fiction / Littérature adultes et young adult
Éditeur : Éditions Paquet

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résumé du livre

Dans un futur proche, la « plaie blanche » a presque complètement décimé l’humanité, et la civilisation n’est plus qu’un doux souvenir. L’Europe toute entière est devenue une zone de danger, où la survie n’est plus possible qu’à l’intérieur de villes ou de villages fortifiés. Les règles sont importantes dans la zone de danger. Même un enfant sait cela. Jusqu’à ce qu’il devienne adolescent…

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Ma critique

Nouvelle découverte dans le cadre de la sélection 48H BD avec, cette fois-ci, une bande dessinée aux allures post-apocalyptiques ! Sur le papier, la saga a tout pour me plaire : héros rebelles, humour, monde dévasté, survie, vie en communauté, attaques de créatures, chouettes illustrations, etc. couv12387698Mais en réalité, je suis complètement restée sur ma faim ! Ce premier opus est bien trop introductif à mon goût. « Brebis galeuses » éveille notre curiosité avec son univers toutefois, il n’instaure pas de grosse action, ni de tension ou de twist final. Je pensais que l’on aurait au moins le droit à un premier affrontement et pas seulement une blague nocturne ou un entraînement au paintball ! Je suppose que les attaques recensées dans le fort Apache concernent les zombies, puisque des petits malins ont imité un revenant avec des boyaux de porcs… mais comme je n’ai rien vu, je reste dans de la supposition ! (Il semblerait que je fasse erreur, car j’ai vu des singes blancs dans un extrait sur le site de la maison d’édition…) C’est regrettable. Je pense que si l’on avait ajouté quelques pages mettant en scène le fameux danger, je me serais jetée sur la suite ! Or, je ne ressens pas spécialement cette envie, car j’ai peur que le récit mette trop de temps avant de se mettre en place… De plus, j’ai l’impression que cette fin du monde ne sort pas des sentiers battus. Certes, les planches sont jolies : les décors sont magnifiques et fourmillent de détails, les personnages sont cool et réalistes, les couleurs aux nombreuses nuances me plaisent, tandis qu’il y a de bonnes ambiances que ce soit la nuit ou en journée… Hélas, la beauté d’une BD ne fait pas tout ! Il me faut du concret, avec une histoire qui m’interpelle directement.

Malgré leur côté caricatural, les personnages principaux me semblent attachants, notamment le tandem Goodwoody. Archibald, alias Archer, est un orphelin séducteur, taquin, sympathique et franc. Il forme un bon duo complice avec son frère Zacharias, alias Zack. Ce dernier est plus tempéré, observateur et sensible que son aîné. J’ai aimé les voir débarquer dans le Fort et parler de cette fameuse zone de danger. On sent que ces adolescents fauteurs de troubles ont vécu des atrocités, mais ils gardent la bonne humeur malgré tout. J’aurais été curieuse de les voir évoluer ou de savoir s’ils vont s’adapter à cette nouvelle communauté… Hélas, comme annoncé plus haut, le premier volet m’a donné un ressenti partagé et ne m’a pas incitée à acheter la saga. À moins que mes lecteurs apprécient (ce qui est peu probable, car les adeptes du post-apo sont, hélas, rares) et souhaitent poursuivre, mon aventure devrait se terminer ici.

Il est à noter qu’avec l’édition des 48H BD, il y a une quarantaine de pages. Or, j’ai vu qu’il existait des intégrales de 80 pages ainsi que des tomes en deux parties (drôle d’idée ?!). Je suppose que la version que j’ai lue était une première partie… D’où le sentiment d’inachevé et l’impression de ne pas avoir assez d’éléments. C’est dommage. Je suis persuadée que mon ressenti aurait été différent avec une intégrale ! Néanmoins, je comprends que dans le cadre d’une telle opération, vendre un premier tome à 2 euros aussi épais serait une perte… Un choix compréhensible, mais aussi à double tranchant, car il peut frustrer le lecteur et le dissuader de poursuivre !

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Citations– C’est pas juste !
– Mon garçon, sache qu’il n’y a pas de justice dans la zone de danger. Ni quoi que ce soit qui y ressemble. Chaque balle tirée inutilement peut vous manquer au moment décisif. Le gaspillage peut causer votre mort, souvenez-vous bien de ça !

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– Je déteste les armes, je trouve ça à vomir de voir comme vous êtes tous excités par ces trucs-là !
– Mais ce n’est pas vrai. C’est juste qu’elles sont essentielles à notre survie.
– Ah bon ?! Ces demi-portions n’en peuvent plus d’attendre d’avoir enfin le droit de porter leurs propres armes ! Vous me dégoutez, tous !

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Je ne suis pas un client difficile, mesdemoiselles. J’ai juste besoin de fringues dans lesquelles j’aie l’air téméraire et sexy. Et qui soient faciles à enlever aussi, si cela devait être nécessaire…

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Ma note

2,5/5

9 réflexions au sujet de « « Brebis galeuses » (Gung Ho T1) de Benjamin Von Eckartsberg et Thomas Von Kummant »

  1. J’ai vu plusieurs personnes soulever ce problème de BD tronquée, ce que je trouve vraiment dommage. Un simple message aurait permis à chacun de faire son choix en connaissance de cause. D’ailleurs, ce point ne me donne plus très envie de lire cette BD que j’ai achetée dans le même cadre que toi d’autant que le tout semble creux malgré des illustrations convaincantes. Heureusement que les personnages semblent être attachants 🙂

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