« Vous faites quoi pour Noël ? On se marie ! » de Carène Ponte

Un avis de Saiwhisper

Titre : « Vous faites quoi pour Noël ? On se marie ! »
Auteur : Carène Ponte
Genre : Comédie romantique / Littérature contemporaine / Feel Good
Éditeur : Michel Lafon

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À Santa-les-deux-Sapins, Pauline et David, désormais officiellement en couple, se préparent à fêter Noël ainsi que le remariage d’Hélène, la mère de David. Présidant le comité local du concours du meilleur village de Noël, cette dernière compte sur sa fille Maddie pour la décharger de l’organisation des noces. Mais celle-ci doit aussi s’occuper de sa fille d’un an, surnommée la Grinchette.

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Suite directe de « Vous faites quoi pour Noël ? », cet ouvrage se déroule exactement un an après son prédécesseur. Pour tous les protagonistes, c’est un bon moyen de se revoir pour les fêtes puisque, chez eux, Noël est sacré ! Contrairement au premier volet mettant en scène les petites traditions hivernales ou les sports d’hiver, on insistera plutôt sur l’ambiance de Noël, avec des décorations, les chants, les retrouvailles, etc. Deux événements majeurs se trouveront au cœur du récit : le remariage de la mère du héros (Hélène et Étienne) le jour du réveillon ainsi que le concours du meilleur village de Noël. Dans le cadre du concours, Pauline sera chargée de gérer la « Santa Claurale », une chorale intergénérationnelle proposant aussi bien les chansons classiques que des versions plus modernes… et originales ! J’avoue que le final de la représentation m’a fait sourire ! Il fallait oser.

Qu’importe la forme (allusions grivoises, auto-dérision, surenchère, répétitions, mignonneries, joutes verbales, situations cocasses ou absurdes, …), l’humour est toujours omniprésent. Il y en a pour tous les goûts. Néanmoins, ma préférence va à Anastasie, la nouvelle compagne de Donovan qui, bien que stéréotypée, m’a fait sourire à plusieurs reprises. L’auteure n’est pas tendre avec la mangeuse d’endives ! C’est mal, mais qu’est-ce que j’ai ri, en particulier lors de la soirée trivial pursuit ou durant la scène de la cuisine. J’ai également apprécié les remarques décalées de Pauline à travers la narration. On la lit toujours avec autant de plaisir ! Il faut dire que le style de Carène Ponte est toujours aussi fluide, léger, dynamique et drôle. Elle y met également beaucoup de tendresse, de convivialité et de belles valeurs, en particulier lors du mariage. Que de jolis messages ! Nul doute que les adeptes de romans « doudous » fondront face à cet amour qui touche toute la famille !

Cependant, tout ne m’a pas plu dans cette suite. Concrètement, je trouve que l’héroïne ne fera pas grand chose d’autre qu’être un appui moral et constituer la chorale… Quant à David, il est tout simplement absent et ne sera là que pour des unions charnelles. Et c’est bien dommage. Leurs piques, bien que légèrement présentes, m’ont manquées ! Je m’attendais à ce que l’on suive davantage le couple, notamment au quotidien. Toutefois, Carène Ponte a volontairement choisi de mettre en retrait le duo afin de donner de la consistance à la grande famille de David. Or, si j’ai pris plaisir à voir l’évolution de tout ce petit monde, je reconnais que j’ai été déçue par le rôle de la narratrice, servant surtout de soutien moral et de guide aux autres personnages. Je pensais qu’on la verrait davantage évoluer.

Certes, cette histoire hivernale est assez cousue de fil blanc (l’identité du chapardeur de sucreries a été directement trouvée !), on est sur un roman très guimauve et les rebondissements sont souvent improbables… mais cela fait du bien ! Le temps de deux petites heures, cette lecture fut comme une petite bulle de détente sans prise de tête ! J’ai aimé retrouver le peps de Pauline, la petite Grinchette, le gros chien Pilou qui prend ses aises, la pétillante Maddie, la douce Hélène ou encore Donovan (qui sera enfin plus nuancé). Si vous cherchez un univers moelleux et chaleureux mettant en avant la magie de Noël, avec des personnages tendres qui prônent de belles valeurs, alors je vous invite à découvrir cette famille originale. Êtes-vous prêts à vous rendre à Santa-Les-Deux-Sapins ?

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David négocie les trajectoires comme s’il jouait sa vie, la luge craque dangereusement.
– J’ai envie de vomiiiiiiiiir ! me risqué-je à indiquer.
– Ravale, ça nous ralentirait.
Charmant.

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Vous êtes là à nous parler de vos nuits torrides, alors que pour moi le plus torride ces dernières semaines a été d’arracher avec les dents là papier sur dernier Magnum double chocolat de mon congélateur.
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Elle dépose Samantha par terre qui s’empresse en dandinant son endroit préféré entre tous : le panier de Pilou. Celui-ci en gentledog lui laisse la place et se couche sur le carrelage juste à côté, non sans la gratifier d’une léchouille sur la joue qui la fait glousser.
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C’est quand même étrange d’aimer Cendrillon et de choisir de donner à sa fille le prénom d’une de ses méchantes et moches demi-sœurs, non ?
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♥♥♥♥ 4/5