« Black Heart » (Black Wings T6) de Christina Henry

Un avis de Saiwhisper

Titre : « Black Heart » (Black Wings T6)
Auteur : Christina Henry
Genre : Bit-Lit
Éditeur : Milady

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Une Agente ne craint pas la mort… Surtout pas celle des autres. Maddy a beau avoir sauvé Chicago d’une invasion de vampires, l’Agence veut se débarrasser d’elle – pour de bon. Les Récupérateurs lancés à ses trousses, Maddy n’a d’autre choix que de faire confiance à Nathaniel pour l’emmener en sécurité. Mais même le monde nouveau et exotique où elle échoue n’est pas aussi paisible qu’elle l’espérait. Car les sinistres machinations de Lucifer et de ses frères la suivent où qu’elle aille. Cernée de toutes parts, prête à tout pour protéger l’enfant qu’elle attend, Maddy devra peut-être invoquer un sombre pouvoir auquel elle espérait ne jamais devoir faire appel…

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Avec cette saga, on est toujours sûr d’avoir de l’action, de la magie, des créatures fantastiques et un soupçon d’humour. Quand je débute un tome, je sais d’avance que la plume de l’auteure sera fluide, si bien que je ne verrai pas les pages défiler. De ces points de vue-là, le cocktail a de nouveau fonctionné. J’ai pris plaisir à suivre les aventures de Maddy ainsi que ses nombreux combats ! En raison des événements du dernier tome, la future maman sera seule pendant une bonne partie du récit. Cependant, elle ne sera pas inactive : elle devra faire face à de nouveaux dangers ainsi qu’à des Faes méfiants… Comme vous vous en doutez, le résultat sera souvent explosif.

Cet opus sera l’occasion pour la belle de prendre conscience de son entourage, en particulier des frères de Lucifer, qui sont loin d’être des personnes charitables. Avec eux, il y a toujours un intérêt quelque part… La jeune femme va également apprendre à mieux contrôler son pouvoir incommensurable… Et c’est là où j’ai bloqué. Attention, je vais sans doute spoiler un peu : Madeline va, encore une fois, gagner une puissance ! Après avoir maîtrisé le fait de voler, la puissance physique, la résistance aux blessures/au sommeil, l’invisibilité, le feu, le soin des blessures, voilà qu’elle va apprendre à tuer TOUT UN PEUPLE en quelques minutes, comme elle l’avait fait pour les vampires. C’est trop ! On est sur un pouvoir quasi-divin ! Contrairement à d’autres ouvrages de bit-lit où le personnage est puissant, mais a besoin de ses amis, ce n’est pas spécialement le cas de Maddy. Seule et presque immortelle, elle anéantit tout ! Ses comparses sont simplement là pour lui permettre de se reposer, pour la nourrir et pour placer quelques vannes (avec Beezle qui ne se renouvelle pas et parle toujours nourriture…). Ils sont encore une fois décoratifs.

J’avais déjà bloqué sur cet élément dans les volets précédents. Hélas, c’est la goutte d’eau. Je ne crains plus rien pour cette future maman. De toute manière, elle part toujours dans un monde parallèle, triomphe de tout en moins d’un quart d’heure et est capable de se faire repousser un membre ou de se soigner ! Qu’elle cède plus ou moins à son côté obscur me laisse de marbre… D’autant plus que cela fait au moins deux ou trois tomes que l’on nous sert la même rengaine… Il est temps de conclure, de se renouveler, ou de diminuer la puissance de l’héroïne ! Ce qui tombe bien, car je crois avoir vu dans un avis que « Black Heart » était l’avant-dernier opus de la série.

Curieusement, malgré cette lassitude, j’estime qu’il y a encore matière à creuser. Les personnages secondaires sont sympathiques et mériteraient d’être davantage développés. Je pense par exemple à JB ou à Nathaliel… Et je ne parle pas de certains antagonistes qui sont encore remplis de mystère ! Je pense que je guetterai la suite de la série et que j’attendrai de savoir si c’est bien la fin… Pour moi, les avis seront décisifs sur mon futur achat ! J’espère que l’entourage de Maddy aura une belle place dans cette conclusion. Pourvu aussi que l’on ne cède pas trop à la facilité ou à l’expéditif…

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La même ombre recouvrait l’autre fenêtre du salon, ainsi que celle de la salle à manger. Je traversai l’appartement en courant, à la recherche d’une issue, mais en vain. Ces choses ne semblaient être rien de plus qu’un liquide noirâtre, mais je sentais la haine qui les animait. Elles étaient venues me chercher et ne partiraient pas sans moi.

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Je chassais des monstres. Je me battais contre des démons. Je sentais l’ombre sur mon cœur grandir un peu plus chaque jour. Mais le chagrin était toujours là, cette douleur implacable et interminable. Même quand j’essayais de lui échapper, de trouver du réconfort là où je le pouvais, ma tristesse me poursuivait et me submergeait.
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Ce n’était pas le poids de ma propre douleur. On peut porter sa propre souffrance, apprendre à s’adapter et à vivre avec. Mais, ça, ce n’est pas ma souffrance. C’était la douleur d’un autre, de nombreux autres êtres, et j’étais celle qui leur avait volontairement fait du mal.
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La curiosité peut être tout aussi dangereuse que la colère ou la peur.

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♥♥♥ 3/5