Bit-Lit·Fantastique/Fantasy

« Black spring » (Black Wings T7) de Christina Henry

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « Black spring » (Black Wings T7)
Auteur : Christina Henry
Genre : Bit-Lit
Éditeur : Milady

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résumé du livre.

La ville de Chicago a décidé de rassembler et d’enfermer toutes ses créatures surnaturelles. Maddy, sur le point de donner naissance à son enfant, fait de son mieux pour passer inaperçue – ce qui est difficile en étant poursuivie par des monstres à tentacules, un changeforme renégat et un bloggeur tenace. Maddy se tourne alors vers son plus puissant allié, son oncle Daharan, mais celui-ci a mystérieusement disparu. Et par-dessus le marché, voilà qu’arrive une invitation au mariage de Lucifer, qui rassemblera autant d’amis que d’ennemis. Plutôt qu’une fin heureuse, c’est la fin du monde qui se profile…

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Ma critique

couv74963657Même si mon enthousiasme est allé decrescendo avec cette fin, je me suis sentie obligée de connaître le fin mot de cette histoire… Cela aurait été idiot de s’arrêter à un tome du dénouement ! Je suis donc partie retrouver Madeline dans sa dernière aventure. À nouveau, il y a eu de la tension, de la magie, de l’action, des créatures fantastiques, des complots et de l’humour. J’ai été rassurée de voir que ce savoureux mélange fait toujours autant mouche ! Ces éléments sont clairement les raisons m’ayant poussé à aller jusqu’au bout de la saga. Ne pas les retrouver m’aurait terriblement frustrée !

Cette fois-ci, il est question du grand-père de Maddy qui refait des siennes, d’une famille un peu trop penchée sur le Pouvoir, d’un métamorphe assassin, d’un humain bloggeur très curieux et d’un bébé sur le point de naître ! Autant dire que la belle héroïne et ses amis n’auront, encore une fois, pas le temps de souffler. L’ouvrage va se dérouler sans temps morts, si bien que j’ai tourné les pages avec aisance. Ce n’est pas le volume où il y aura le plus de combats ou de retournements de situation cependant, l’ensemble reste aussi fluide que cohérent.

Hélas, malgré ces points positifs, je ne suis pas ressortie satisfaite de ma lecture. Je suis simplement contente que cela soit terminé. En effet, je pense que j’ai fini par me lasser du schéma répétitif, de l’humour qui tourne finalement en rond et de la surpuissance de la narratrice. J’ai également regretté le manque de développement d’éléments prometteurs, comme le rôle d’agente de la mort, le rôle ou la personnalité de certains protagonistes qui ne se définissent que pas leur lien avec Madeline (tous sont vraiment trop décoratifs !), les antagonistes qui baignent encore dans le mystère ou encore quelques facilités. Et c’est là où je serais plus radicale : la fin est bien trop facile et expéditive ! En un chapitre, chaque problème disparaît avec une aisance déconcertante. Tout ça va très vite et ne se conclut pas avec panache. J’ai plutôt eu l’impression que le soufflé retombait.

Black Wings est une de ces séries bit-lit en dents de scie qui comporte autant d’atouts que d’éléments discutables. Cela dépendra évidemment des goûts mais, pour ma part, j’aime lorsque l’entourage du personnage central a davantage de consistance. Mon enthousiasme (mon sadisme ?) est également plus grand lorsque les héros rencontrent plus de difficultés ou qu’ils doivent faire face à des pertes remuant mon petit cœur de lectrice… Bien sûr, même si cette saga reste sympathique à découvrir, ce ressenti n’engage que moi…

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Citations

Lucifer, répétai-je. Maintenant que nous avons sacrifié nos formalités d’usage, tu peux arrêter de détruire ma maison, merci. Sa valeur immobilière a déjà suffisamment baissé depuis que je t’ai rencontré.
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Ce n’est pas un aveu de faiblesse que de me laisser porter une partie de ton fardeau.
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Beezle arriva en premier avec Jack Dabrowski, qui se mit aussitôt à vomir. Beezle quitta son épaule pour regagner la mienne.
– Les humains sont dégoûtants, décréta-t-il.
– Tu ne t’es pas vu en train de manger du chili, répondit-elle.
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– Ces robes sont bon marché et ça se voit. Et tu emportes aussi ton jean pourri et tes tee-shirts noirs… Pourquoi tu ne fais jamais de shopping ?
– Je suis un peu occupée à sauver le monde.
– Buffy sauvait le monde sans arrêt et elle portait toujours des pantalons en cuir et des superbes bottines.
– Buffy avait un styliste. Et apparemment, plus d’argent que moi.

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Ma note

3/5

4 réflexions au sujet de « « Black spring » (Black Wings T7) de Christina Henry »

  1. Bravo d’avoir été jusqu’à la fin malgré un ressenti de moins en moins enthousiaste… J’avais commencé le premier tome, mais rien ne m’avait donné envie de le terminer, du coup, ton avis sur ce final confirme que je peux faire l’impasse sur la série sans trop de regret.

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