Littérature jeunesse

« Le Chien sans nom » de Joël Egloff et Gaëtan Dorémus

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « Le Chien sans nom »
Auteurs : Joël Egloff et Gaëtan Dorémus
Genre : Album / Roman jeunesse
Éditeur : Albin Michel

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résumé du livre

Ce serait plus commode, mais ce serait mentir de dire que ce chien avait un nom. Ce que j’aimerais justement raconter, c’est pourquoi personne ne lui en avait jamais donné un. Même si ce n’est pas tout à fait vrai…

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Ma critique

le-chien-sans-nomOuvrage hybride entre le grand album et le premier roman, « Le chien sans nom » retrace l’histoire tendre et loufoque de Monsieur Baratin, propriétaire d’une animalerie, tentant (vainement) de vendre un chien. Avec beaucoup d’humour, les auteurs vont s’adresser au lecteur afin de présenter ce curieux binôme. Le Chien est un personnage malicieux, doux, observateur et affectueux. Il observe beaucoup les humains, notamment celui qui dirige la boutique. Autour de lui, les tortues, les hamsters, les oiseaux et les autres chiens trouvent un.e propriétaire… Hélas, personne ne désire l’acheter, lui ! Or, plus le temps passe, plus la bête grandit… et réduit ses chances de trouver maître à son pied. Monsieur Baratin voit bien que, en plus du manque d’intérêt des clients, Le Chien n’y met pas forcément du sien… Taquinerie, envie d’autre chose ou refus de quitter les lieux ? Le vendeur va tout faire pour percer le mystère et tenter de se débarrasser de cet étrange cabot !

On suit avec plaisir le pauvre homme qui ne sait que faire et qui, malgré son affection pour ce fripon à poils jaunes, essaye vainement de le refourguer à tous ceux qu’il croise. C’est léger, distrayant et plein de malice. Un adulte saisit rapidement le dénouement de cette histoire toutefois, les jeunes lecteurs devraient se faire surprendre par cette fin très sympathique. Pour ma part, j’ai trouvé cette lecture divertissante même si, avouons-le, j’ai estimé qu’il y avait quelques longueurs. Contrairement à d’autres ouvrages jeunesse lus récemment et qui manquaient de développement, avec « Le chien sans nom », on détaille réellement le quotidien du binôme ainsi que l’évolution de leur relation… Toutefois, cela joue sur le rythme. En soit, il ne se passe pas grand-chose dans ce livre, mais c’est mignon. Le récit saura certainement convaincre son public, que ce soit avec son texte ou ses grandes illustrations aussi rigolotes que colorées.

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Citations

Il y avait donc, rue du Général-Maréchal, à Mitry-sur-Seille, une petite animalerie que tenait un homme, du nom de monsieur Baratin. Et on voit bien, tout de suite, que c’est beaucoup plus facile quand on peut appeler les gens ou les animaux par leurs noms, même si les noms, parfois, donnent une fausse idée des gens qui les portent, car monsieur Baratin était, tout au contraire de ce que son patronyme suggérait, un homme honnête et discret.
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Il lui a dit que peut-être, aussi, il faudrait ne pas rester là, tout le temps, toute la journée, à ne rien faire, avec cet air déprimé, que ça n’était pas bon pour le commerce, et que s’il pouvait sourire un peu plus, s’il avait des choses à montrer, des talents cachés, s’il savait faire le beau, ou le poirier, du « hula hoop », ou n’importe quoi d’autre, il ne fallait pas hésiter. Ça ne pourrait que l’aider à trouver une famille. « C’est que, a-t-il ajouté, embarrassé, les clients sont de plus en plus exigeants, et malheureusement, être un simple chien qui attend en remuant la queue ne suffit plus. »

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Ma note

3,5/5

2 réflexions au sujet de « « Le Chien sans nom » de Joël Egloff et Gaëtan Dorémus »

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