Romances

« Mon beau sapin, Roi des enfoirés (que j’aime ton fessier) » de Déborah Guérand

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « Mon beau sapin, Roi des enfoirés (que j’aime ton fessier) »
Auteur : Déborah Guérand
Genre : Comédie romantique
Éditeur : Harlequin

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résumé du livre

Le père Noël est mort… vive la mère Noël ! D’habitude, Fauve adore Noël – et surtout les multiples calendriers de l’Avent qu’elle dévore pour l’occasion. Mais cette année sa période préférée s’annonce tout sauf magique. Pour commencer, elle a été obligée d’accepter le seul job qu’elle a trouvé : lutin du père Noël dans un centre commercial. Jusque-là, rien d’insurmontable. Sauf que – surprise ! – par le plus grand des hasards il se trouve que le nouveau père Noël n’est autre que Jérémy, son ex. Le Jérémy qui l’a lâchement plaquée il y a deux ans pour partir en tournée aux États-Unis et qui lui a brisé le cœur au passage. Alors, quand elle voit le petit sourire en coin que lui adresse cet enfoiré de père-Noël-Jérémy, elle a soudain très envie de le tabasser à grands coups de sucre d’orge géant devant une file d’enfants bientôt traumatisés…

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Ma critique

monboDifficile de ne pas attirer l’attention avec un tel titre ! C’est pourquoi j’ai sagement guetté les avis des copines ou des autres lecteurs sur les sites littéraires. Kimysmile et des membres de Babelio ont eu vite fait de me convaincre. Ainsi, j’ai rapidement acquis, puis lu cette comédie romantique hivernale. Le début m’a souvent permis de décrocher quelques sourires, notamment avec le tempérament de l’héroïne qui n’hésite pas à utiliser ses poings ou des sucres d’orge en plastique pour venir à bout de son ex ! L’humour acide ainsi que les sarcasmes de Fauve me plaisaient énormément. Je trouvais que cela apportait beaucoup de légèreté.

Hélas, progressivement, cette lecture divertissante m’a parue de plus en plus lourde. J’ai fini par me lasser des réactions égoïstes, immatures et blessantes de Fauve. J’ai également regretté que Jérémy soit trop gentil avec elle ou son entourage. Contrairement à son alter ego féminin, le jeune homme m’a semble trop lisse. Peut-être attendais-je une relation plus électrique sur la durée ? En effet, à la lecture du résumé et face aux retrouvailles du binôme, j’imaginais un peu plus de joutes verbales ou de coups bas. Finalement, on est juste sur un bellâtre qui tente de reconquérir son amour perdu suite à un quiproquo… Dommage !

Je regrette également le manque de développement des personnages secondaires, qu’il s’agisse de la meilleure amie (qui avait énormément de potentiel et de verve !), de son frère (très caricatural…), de la rivale de Fauve (l’archétype de l’antagoniste qui casse du sucre sur le dos de l’héroïne pour mettre en avant les qualités de cette dernière) ou du voisin beau-gosse (lui aussi aurait mérité d’être davantage creusé). Pour moi, il y avait clairement matière à rendre l’entourage attachant. Hélas, ce fut un rendez-vous manqué.

Malgré ma déception, je reconnais que cette romance mêlant travail, Noël, amour, amitié, humour et réseaux sociaux se lit très facilement. Honnêtement, les pages défilent avec aisance. C’est une lecture sans prétention ! Je comprends aisément pourquoi les copines ont accroché… Malheureusement, j’en attendais beaucoup plus…

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Citations

— Pfff… je t’en ficherais du « beau sapin », roi des enfoi…
Je m’interromps brusquement, soudain consciente d’être observée par un gamin tout plein de morve et aux manches de t-shirt très sales.
— Toi, t’allais dire un gros mot, me dit-il de sa voix fluette.
— N’importe quoi !
— Si. Ma maman, elle fait pareil que toi quand elle est fâchée contre mon papa et qu’elle râle.
— Pas du tout, je ne suis pas fâchée et un lutin ne râle jamais. Allez zou ! C’est ton tour, Morvito. N’hésite surtout pas à te moucher dans la barbe du Père Noël. Il adore ça ! l’encouragé-je en écartant le cordon de sécurité.
Ça lui fera les pieds !

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J’ai l’immense honneur de vous informer que j’ai réussi à décrocher le rôle tant convoité, en cette raison, de lutin du pôle Nord !

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Selon moi, le bonheur c’est comme la chair fraîche pour un prédateur, il est difficile d’y renoncer après y avoir goûté.
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Ma note

2/5

10 réflexions au sujet de « « Mon beau sapin, Roi des enfoirés (que j’aime ton fessier) » de Déborah Guérand »

    1. C’est exactement ça pour le titre et le côté star du rock ! On s’attend à ce qu’il envoie du lourd et se défende… Mais cela reste bienveillant et légèrement taquin. Pas de relation explosive à l’horizon… (ou pas celle que j’attendais) Donc je te comprends à vouloir passer ton tour…

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