Un avis de Saiwhisper
Titre : « Le tatoueur d’Auschwitz »
Auteur : Heather Morris
Genre : Romance historique
Éditeur : J’ai Lu
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L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvé l’amour au cœur de l’enfer. Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l’entrée du camp d’Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C’est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque à jamais.
Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblée qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Dans cette prison où l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n’y a pas de place pour l’amour.
Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.
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Difficile de ne pas avoir entendu parler de ce roman tant il a fait parler de lui dans la presse ou sur les réseaux sociaux. En outre, beaucoup de personnes me l’avaient chaudement recommandé : ma mère, des collègues, des copines blogueuses, … Pourtant, je n’étais pas encore passée à l’acte ! Il m’a fallu du temps. Mais, grâce au club des lecteurs, c’est fait ! Et, quelle belle découverte ! Ce fut un moment sensible, touchant et vraiment prenant à lire. Certes, le dénouement est assez facile et expéditif toutefois, j’ai été émue par certains passages et plusieurs personnages. D’ailleurs, je comprends que Heather Morris ait décidé d’écrire d’autres ouvrages faisant écho au « Tatoueur d’Auschwitz », notamment avec Cilka. Cette dernière m’a fait forte impression ! Si j’en ai l’occasion, je lirai volontiers son histoire…
Pour en revenir au récit de Lale et de Gita, sachez qu’il ne s’agit pas entièrement d’une fiction. En effet, il semblerait que l’autrice se soit inspirée de faits réels afin de construire cette incroyable romance née dans le camp d’Auschwitz. Étant donné le contexte de ce huis-clos, vous vous doutez qu’il y aura des passages insoutenables, révoltants et inhumains… Ainsi, certaines actions injustes provoqueront l’indignation des lecteurs : morts injustes, conditions de vie intolérables, barbaries de certains gradés, … Ayant lu d’autres titres abordant le sujet, j’ai estimé que c’était dur, mais pas aussi développé et barbares que d’autres romans historiques ou polars historiques lus par le passé. Si vous avez déjà lu des titres de Sarah Cohen-Scali, sachez que l’on est dans la même en idée. Peut-être même en moins détaillé psychologiquement… (Si vous ne connaissez pas « Max », « Orphelins 88 » ou « Août 61 », il est temps de vous y mettre !)
Ce qui fait la force de ce livre, c’est vraiment son héros qui va réussir à fédérer une véritable organisation où l’entraide, l’altruisme et le courage seront les maîtres-mots. Lale est un homme aussi épatant qu’exemplaire ! Attachant, loyal, bon, solidaire, bienveillant, brave, intelligent et battant, il ne baissera jamais les bras. J’ignore où s’arrêtent la réalité et la fiction cependant, j’ai suivi avec fascination cet homme déterminé. Honnêtement, je pense que cette lecture peut apporter un très bon complément aux cours des étudiants, notamment aux lycéens. L’ambiance des camps est bien retranscrite, tandis que le style est fluide, assez descriptif et entraînant. En outre, le rythme est très bien géré. On alterne bien entre tensions, échanges entre les prisonniers, actes des Nazis, tentatives de survie, etc. Vous l’aurez saisi : je recommande ce texte bouleversant.
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– Tu lui avais mis de grandes idées dans la tête. Il voulait sauver « une vie », la tienne.
– Celui qui sauve une vie sauve le monde entier.
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Les étoiles qui scintillent au-dessus de lui ne lui sont plus d’aucun réconfort. Elles ne font que souligner le gouffre entre ce que devrait être la vie et ce qu’elle est en cet instant.
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Ce soir-là, Lale essaye d’enlever le sang séché sur sa chemise avec l’eau d’une flaque. Il reste une petite tache qu’il renonce à faire partir. Cette tache lui rappellera le jour où il a rencontré Mengele. Un docteur qui fera plus de mal qu’il ne soulagera de douleurs, dont la simple existence menace la vie des autres dans une mesure que Lale ne veut même pas imaginer. Oui, cette tache doit rester pour rappeler à Lale le nouveau danger qui vient d’entrer dans sa vie. Il devra se méfier de cet homme dont l’âme est plus froide que son scalpel.
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Comme toi j’ai beaucoup entendu parler de ce livre mais je n’ai encore pas franchi le pas. Pourtant j’ai déjà lu plusieurs livres sur cette période mais comme c’est douloureux je n’ai pas encore passé le cap.
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Je te comprends parfaitement. Il faut être dans de bonnes conditions pour se lancer dans ce genre de récit / période historique.
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Il me fait de l’œil depuis un moment !
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Je t’encourage à sauter un jour le pas.^^
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Je vais déjà sûrement bientôt le faire entrer dans la PAL, ce sera déjà un certain pas !
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Bonne future lecture ! 🙂
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Il m’avait aussi bien marqué, c’est toujours difficile de lire sur cette période!
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C’est clair…
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