« Ma vie dans un grille-pain » de Mikaël Ollivier et Claire Franek

Un avis de Saiwhisper

Titre : « Ma vie dans un grille-pain »
Auteurs : Mikaël Ollivier et Claire Franek
Genre : Littérature jeunesse
Editeur : Sarbacane

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Comme tous les matins, Jean-Baptiste Morin s’apprête à partir au travail, à 8 heures 05 précises. Mais un morceau de baguette tombé au fond de son grille-pain va changer le cours de sa vie… A moins que tout ne tienne qu’à une feuille morte oubliée sur un trottoir mouillé ?

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Et si je n’avais pas emprunté cet ouvrage à cause de sa couverture sympathique ou pour le Challenge ABC, que ce serait-il passé ? J’aurais certainement dû trouver un autre roman avec un auteur dont le nom commence par « O »…

Et si je n’avais pas découvert Jean-Baptiste, le héros de « Ma vie dans un grille-pain » dont les habitudes sont chamboulées un matin, quels personnages aurais-je rencontré ? Se poseraient-ils autant de question que ce petit vendeur de chaussures dans un magasin pour femmes ? Auraient-ils imaginé autant de destins que ce pauvre homme dont le quignon s’est bloqué dans le grille-pain ? Leur vie aurait-elle été aussi différente de celles que le vendeur a imaginées ?

Et si de jeunes lecteurs avaient lu cet ouvrage, auraient-ils tout compris ? Ne se seraient-ils pas perdus avec ces nombreux personnages et les vies potentielles du héros qui s’enchaînent ? Auraient-il compris qu’il s’agit d’un récit permettant de réfléchir sur le quotidien ? En effet, des petits gestes, des imprévus et des rencontres peuvent changer notre vie. On n’a pas forcément le contrôle de son futur. Certains événements du quotidien peuvent tout bouleverse… Et Jean-Baptiste va en faire l’expérience de façon originale… Mais les lecteurs savent-ils que l’on appelle cela l’effet papillon ? Ont-il déjà lu un livre abordant cette thématique ? Comment réagiront-ils face à cette intrigue pleine de « Et si » ? Ne se lasseront-ils pas ? Trouveront-ils la chute amusante ? Et si, comme moi, ils trouvaient l’ensemble sympa mais sans plus, que diraient-ils ?

Et s’il y avait moins d’illustrations, est-ce que j’aurais tourné aussi vite les pages de ce roman ? Auraient-elles été en couleur alors que celles de ce livre sont en noir et blanc ? Auraient-elles été plus ou moins remplies de détails comme l’ont été les dessins dans la ville de Jean-Baptiste ?

Et si vous n’aviez pas lu cette critique, qu’auriez-vous fait de ces quelques minutes ?

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Désormais, Maurice chassait les feuilles mortes des trottoirs à l’aide d’une souffleuse qui lui donnait des allures de cosmonaute et cassait les oreilles des contribuables de la ville. […] L’engin était si perfectionné qu’il tombait régulièrement en panne.

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Là, les deux anciens camarades se seraient rappelé leurs rêves de petits garçons, leur promesse de rester amis pour la vie.
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Jusqu’à son dernier souffle, son grand plaisir aurait été de conter à ses enfants, puis à ses petits-enfants son tour du monde avec Arthur. Souvent aussi, à la tombée si brusque de la nuit tropicale, il aurait aimé leur décrire comment, en France, quand il était jeune, le soleil, à la belle saison, tardait à se coucher.

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♥♥♥♥♥  3/5