BD·Littérature jeunesse

« La horde » (Léonid T2) de Frédéric Brrémaud et Stefano Turconi

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « La horde » (Léonid T2)
Auteurs : Frédéric Brrémaud et Stefano Turconi
Genre : Bande dessinée / Littérature jeunesse / Suspense
Éditeur : Soleil

résumé du livre

La vie reprend pour nos amis félins et l’enlèvement de Ba’on ne’st plus qu’un mauvais souvenir. Mais une famille de chats maléfiques, parents et petits, se réfugie dans le quartier. Les malheureux ont fui leur territoire attaqué par la Horde. Bientôt, les troupes d’Attila vont envahir le village… Retrouvant les albinos qui ont juré sa mort, Léonid doit se battre pour sauver son petit monde.

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Ma critique

Ce second tome conclut à merveille cette première aventure du chaton Léonid. Dans cette suite, on retrouve nos héros quelque temps après l’affaire des chats albinos. Hélas, ce calme avant la tempête est vite troublé par l’arrivée d’une famille de chats miséreux, fuyant la horde d’Attila et des albinos. Une centaine de chats débarque dans la ville, la vengeance en tête… Une fois de plus, les auteurs n’hésitent pas à montrer la violence du monde animal comme dans « Love », une autre saga BD de Frédéric Brrémaud. couv33636673Cela ajoute une touche réaliste et montre que ce titre jeunesse dissimule une histoire moins mignonne ou simplette qu’il n’y parait. Certains chats sont donc tués sans vergogne, tandis que quelques batailles sont un peu violentes et sanglantes… Néanmoins, j’ai trouvé que c’était moins difficile que l’opus précédent ! Cela passe un peu mieux. En tout cas, les deux frères albinos ont vraiment des têtes de méchants. Nul doute qu’ils sauront faire leur effet sur leur lectorat.

À la violence de cette guerre imminente et aux nombreux rebondissements, les auteurs ont opposé des scènes attendrissantes avec l’équipe de Léonid. Ainsi, on retrouve Atchi la souris et ses répliques sympathiques, le tandem Bouboule et Arsène qui jouent beaucoup à la bagarre avec notre jeune héros, Ba’on qui ne laisse pas Léonid indifférent et bien d’autres personnages qui, pendant un temps, apportent des moments frais et paisibles. Ce contraste est intéressant. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé la gestion des couleurs de Stefano Tuconi : il arrive à donner des ambiances à ses planches, quelle que soit la situation. J’ai particulièrement bien aimé les teintes qu’il a utilisées lors des moments dramatiques ou des combats. Le coup de crayon est toujours aussi beau et expressif. Nul doute que nos chers matous sauront convaincre les fans d’animaux, notamment des moustachus !

La conclusion a su me surprendre ! En effet, elle propose un twist inattendu concernant un personnage que l’on voit peu, mais qui est là dès le début. J’ai grandement apprécié ce retournement de situation qui permet d’éviter un happy-end classique. Certes, c’est léger et un peu vite expédié, mais étant donné le nombre de pages et l’action en continu, cela aurait été difficile de faire autrement ! Vous l’aurez compris, je suis satisfaite de la découverte. Je recommande cette lecture aux petits et grands adeptes des poilus !

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Citations

On peut dire ce qu’on veut sur les humains, mais pour la cuisine, ils sont imbattables !
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Laissez vos griffes et vos mauvaises intentions à l’entrée, messieurs-dames. Et tenez bien vos enfants, merci !
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– J’ai tout entendu !

– Entendre n’est pas vivre ! Tu ne sais rien de ce que j’ai enduré !

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Ma note

♥  4/5

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