« ReBuilt » (ReMade T3) d’Alex Scarrow

Un avis de Saiwhisper

Titre : « ReBuilt » (ReMade T3)
Auteur : Alex Scarrow
Genre : Horreur / Science-Fiction / Young adult
Éditeur : Casterman

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Séparés au moment d’embarquer à Southampton, Léo, Freya et Grace essaient chacun de survivre de leur côté. Le virus, lui, est devenu si puissant qu’il a assimilé la quasi-totalité de la population. Son évolution est terminée. Désormais, il entre dans la phase finale de son plan. Pour l’humanité, le plus terrifiant commence maintenant…

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Après avoir adoré les deux premiers tomes de la saga ReMade, j’attendais cet ultime volet avec beaucoup d’impatience ! Alex Scarrow a réussi à conclure brillamment même si, je l’avoue, j’ai préféré les autres opus… Grâce à une narration multiple, on continue de suivre les quatre personnages principaux de façon simultanée. Étant donné qu’ils ont tous été séparés, j’ai trouvé très intéressant de voir comment ils se sont adaptés chacun de leur côté. Léo, malheureusement resté sur le continent, va avoir un quotidien de survivant. Luttant contre le virus, prenant sans cesse le rôle de chef malgré son jeune âge et faisant tout pour trouver de quoi vivre malgré le chaos, l’adolescent va vraiment montrer à quel point il est devenu un homme. Il y a un grand pas entre son tempérament du premier volume et celui-ci. Suivre cette évolution a été très plaisant ! La narration avec Freya va surtout se passer en haute mer, sur un paquebot dirigé par les autorités restantes. Or, ce navire est le même qu’un autre narrateur : celui de Tom, le père de Léo et de Grace, qui cherche toujours ces derniers. Ce qu’il se passera avec ces deux personnages a été plutôt intéressant même si, hélas, j’ai trouvé que cela manquait de rythme…

Le cas de Grace est évidemment celui que les lecteurs attendent le plus puisque, depuis le premier tome, la demoiselle a été infectée et incarne le porte-parole du virus. Ce dernier continue de s’étendre et de gagner en puissance. On va découvrir à quel point ce maillage viral est intelligent. C’est tout simplement impressionnant ! Les chapitres mettant en scène Grace sont particulièrement riches en découverte. Toutes les réponses vont enfin nous arriver… et je n’ai pas été déçue ! Ce que l’on va apprendre est souvent inattendu, voire inconcevable. Ce serait fou qu’un tel virus existe ! L’auteur est allé au bout de ses idées, proposant ainsi un final explosif… mais qui peut faire grincer des dents certaines personnes, car on est sur une fin ouverte… Pour ma part, le choix est facile à deviner, notamment en raison des valeurs des personnages principaux et du point de non-retour dans lequel le monde se trouve…

Cette trilogie post-apocalyptique s’est révélée prenante et angoissante. Le scénario était très bien ficelé, tandis que les pages se tournaient aisément en raison des chapitres courts et des différents points de vue. Ma préférence va tout de même au premier opus, car la découverte du virus était réellement incroyable. Pour moi, ce troisième tome manque d’action et de frayeur : je pensais trouver plus de scènes haletantes ou me glaçant le sang. Néanmoins, on est bien sur du dénouement avec un sacré concentré de révélations ! On approfondit réellement tous les points abordés. Ainsi, chacun devrait y trouver son compte, même si les préférences d’un tome à un autre sont une question de goût. Bref, j’ai beaucoup aimé être contaminée par la plume d’Alex Scarrow… Une série originale qui sort de ce qu’on a l’habitude de lire. Et vous ? Prêts à vous faire infecter ?

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Il y a un au-delà, tu sais ? Un paradis. Sauf que contrairement à ce qu’on croyait, il ne se trouve pas dans le ciel, mais tout au fond de nous. Il est en nous.
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– Tu as une idée d’où tu veux aller ?
– Non. Mais au moins, tant qu’on sera sur la route, on ne risquera rien.
– On ne peut pas passer notre vie à fuir, Léo.
– Pourquoi pas ?
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Ce « tas de microbes », comme vous dites, est intelligent, monsieur le Premier ministre. Il est capable de s’organiser, de planifier, de raisonner. Mais surtout, il ne s’agit pas d’un seul être, mais d’une véritable ruche composée de plusieurs millions, voire plusieurs milliards d’entités pensantes.
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– Je peux vous infecter…
Par réflexe, Rex recula d’un pas.
– Non, je… je ne veux pas être infecté, bafouilla-t-il.
– Ce mot, « infection », il est vraiment trop péjoratif. En fait, ce que je vous propose, c’est plutôt une invitation.
– Une invitation ?
– Oui, je vous invite à pénétrer dans mon monde, dans notre monde. C’est le seul moyen de comprendre pourquoi ils sont là.
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♥♥♥♥♥ 4/5