Fantastique/Fantasy

« Le baptême du feu » (Sorceleur T5) d’Andrzej Sapkowski

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « Le baptême du feu » (Sorceleur T5)
Auteur : Andrzej Sapkowski
Genre : Fantasy
Éditeur : Milady

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résumé du livre

La jeune Ciri a été enlevée et est contrainte d’épouser l’empereur de Nilfgaard. Geralt de Riv se rue à son secours sans une seconde d’hésitation, malgré ses blessures. Dans son dangereux périple, il sera accompagné par Jaskier, son fidèle ami barde, et d’autres compagnons de fortune. Ils ne seront pas de trop, car la guerre sévit de tous côtés, et les magiciennes rescapées tentent de sauvegarder l’avenir de la magie…

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Ma critique

Avec l’arrivée de l’adaptation en série de The Witcher sur Netflix, je me suis dit qu’il serait bon de découvrir le cinquième opus de la saga papier qui m’attendait sagement dans ma PAL ! Ainsi, je me suis retrouvée aux côtés de Geralt et de ses compagnons… De quoi raviver mes souvenirs de joueuse, d’autant plus que les personnages que l’on va rencontrer m’ont plu lorsque j’avais la manette entre les mains ou ont su me conquérir dans cette nouvelle épopée… Dans « Le baptême du feu », on va principalement suivre une partie du voyage du sorceleur. Il n’y aura donc pas vraiment de jeux de pouvoir ou de manipulation, ni de grandes batailles à couper le souffle. Comme le quatrième volume, celui-ci apporte un rythme linaire, assez lent, avec simplement des rencontres et un peu d’action. On est encore une fois sur un tome de transition, ce que j’ai trouvé un peu dommage… couv18413200Certes, cela reste agréable si on aime l’univers d’Andrzej Sapkowski néanmoins, je m’attendais à plus… J’avais également quelques appréhensions, notamment après l’histoire d’amour de Mistle et de Ciri qui a débuté par un viol de cette dernière… Hélas, je n’ai pas accroché lorsque la narration basculait du côté de l’adolescente, car il ne se passait vraiment rien, hormis des échanges avec le couple ou des cauchemars à répétition…

J’ai nettement préféré me retrouver aux côtés de Geralt (même si je l’ai trouvé râleur, imbuvable et susceptible…), de Jaskier (toujours aussi bavard et bout en train !), de Maria/Milva (une archère forte, féministe et talentueuse), de Cahir (un Nilfgaardien qui ne m’a pas marquée…), de Zoltan et sa clique (j’adore ce nain !) ainsi que de Régis (un chirurgien-barbier distilleur bien surprenant et qui m’a beaucoup plu !). La route de notre cher Loup Blanc est ponctuée de rencontres, que ce soit des alliés, des soldats, des brigands, des monstres ou des personnages du passé qui lui en veulent et comptent bien se venger… On a donc un mélange de combats, de passages au coin du feu à boire et à échanger, de discussions sur la route, de scènes humoristiques et de quelques péripéties. Une sorte de road-trip fantasy. Même si on n’avance pas dans le scénario principal, cela reste distrayant… J’ai passé un moment de lecture correct cependant, je regrette le fait que le récit stagne et que je n’ai pas reconnu Geralt… On verra ce que nous réserve la suite !

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Citations

– Que devons-faire alors ? tiqua Milva. Le sorceleur s’entête à vouloir aller vers le sud.
– Pour lui, répondit Régis en souriant, les directions du monde n’ont pas de significations particulières. Peu lui importe où il va, du moment qu’il ne reste pas assis à ne rien faire. C’est un véritable principe chez les sorceleurs. Le Mal est partout en ce monde, il suffit donc d’aller où les yeux se posent et d’éradiquer en chemin les monstres rencontrés, contribuant ainsi à la cause du Bien. Le reste viendra tout seul. Autrement dit : tout est dans le mouvement, l’objectif n’est rien.
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Moi, dit Francesca en souriant, lorsque quelqu’un m’annonce qu’il est apolitique, je demande toujours à quelle sorte de politique exactement il fait allusion.

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– Il faut vérifier, savoir ce qu’il en est. Figgis, Munro, vous deux, vous restez là et vous gardez les yeux ouverts. Quant à nous, nous partons en reconnaissance. S’il n’y a pas de danger, je vous le ferai savoir en imitant le chant de l’épervier.
– Le chant de l’épervier ? fit Munro Bruys, inquiet, en agitant sa barbe. Mais tu n’as jamais su imiter le chant des oiseaux, Zoltan !
– Justement. Quand tu entendras un chant d’oiseau bizarre, qui ne ressemble à rien, tu sauras que c’est moi.

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Ma note

3,5/5

 

4 réflexions au sujet de « « Le baptême du feu » (Sorceleur T5) d’Andrzej Sapkowski »

    1. 7 tomes et deux hors séries. Après, tu as aussi des intégrales si tu préfères.

      Les deux premiers opus que tu as acheté sont des sortes de nouvelles mais qui constituent une histoire. Ca peut plaire ou déplaire. Tu verras bien.^^ Bonne lecture en tout cas !

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