« Jamais seuls » (Magic 7 T1) de Kid Toussaint, Giuseppe Quattrochi et Rosa La Barbera

Un avis de Saiwhisper

Titre : « Jamais seuls » (Magic 7 T1)
Auteurs : Kid Toussaint, Giuseppe Quattrochi et Rosa La Barbera
Genre : Bande dessinée jeunesse / Fantastique
Editeur : Dupuis

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Ils sont sept. Sept jeunes mages aux pouvoirs immenses. Ensemble, ils peuvent sauver le monde… ou le détruire ! Mais pour l’instant, leur mission principale est d’arriver à l’heure à l’école.

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Me voilà qui replonge en enfance avec la saga Magic 7 qui me rappelle fortement la série WITCH que je lisais lorsque j’étais ado. Ici, même ambiance : des jeunes qui ont un pouvoir et qui vont les utiliser à bon escient entre deux heures de cours. J’adore ce genre d’atmosphère fantastique ! D’ailleurs, j’ai été conquise par les pouvoirs des trois personnages présentés dans le premier volet (Farah, Hamelin et Léo) : l’une sait utiliser le feu, l’autre a un lien animal et peut communiquer avec les bêtes tandis que le dernier, mon favori, peut voir les spectres et absorber leur pouvoir. Cela permet de faire plein de choses comme espionner, sortir d’un placard à balais, booster sa force ou sa rapidité, … On va donc découvrir plusieurs fantômes de personnages historiques ou de personnes ayant plus ou moins existé. L’idée est vraiment bonne et originale.

En plus de proposer un divertissement fantastique avec de la magie ou une enquête mettant en scène une voleuse d’objets, la BD aborde la thématique de la mort grâce aux revenants ou au père de Léo, le héros, qui est décédé. Sa pauvre mère n’arrive pas à joindre les deux bouts, si bien qu’elle est régulièrement contrainte de devoir déménager avec son fils selon les opportunités. Hélas, son métier lui prend du temps et de l’énergie, si bien qu’elle ne passe pas assez de temps avec Léo, qui n’hésite pas à le lui balancer à la figure… On a donc une certaine tension familiale qui va sans doute évoluer (en bien ou en mal) dans la suite de la saga. À cela s’ajoute l’ambiance classique d’un collège/lycée avec le groupe de pimbêches à la langue bien pendue ou encore le petit groupe de caïds qui bizute le p’tit nouveau.

Globalement, l’atmosphère n’est pas novatrice toutefois, elle est sympathique et prometteuse. Les protagonistes sont attachants et certains comme Farah ne manquent pas d’humour ! Enfin, les dessins sont colorés, dynamiques, expressifs et punchy. Nul doute que cela plaira aux jeunes lecteurs avides d’aventure et de magie ! En tout cas, j’ai beau avoir passé l’âge, j’ai hâte de mettre la main sur le second tome cette semaine…

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Les fantômes récents sont ennuyants parce qu’ils me demandent tout le temps de dire des choses à leurs proches et n’acceptent pas leur mort. Ceux qui sont dans cet état depuis très longtemps, depuis des décennies voire des siècles, sont plus cools. Ils sont même contents d’enfin pouvoir parler à quelqu’un.
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– Quoi ?! Tu ne connais pas le grand Nikola Tesla ?! Je suis le plus grand inventeur et le plus grand ingénieur de mon époque… Peut-être même de tous les temps ! […]
– Ouais, De Vinci m’a dit la même chose de lui. Bell aussi.
Il est écrit ici que tu comptais tes petits pois et ramenais des pigeons dans ta chambre d’hôtel… Que t’étais plein de troubles obsessionnels compulsifs.
– Ah ! … Euh… Tu vas rire… En fait, je… Hm… J’ai une très bonne explication pour tout cela…
– Oh ! Il est aussi écrit que tu es l’archétype du savant fou dans les BD et que tu as inventé le rayon de la mort ! Ça, c’est vraiment cool !
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♥♥♥♥♥  4/5