Romances

« The goal » (Off-campus T4) d’Elle Kennedy

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « The goal » (Off-campus T4)
Auteur : Elle Kennedy
Genre : Romance / Littérature contemporaine / Érotisme
Éditeur : Hugo et cie

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résumé du livre

Sabrina James est en dernière année de lycée. Elle a depuis longtemps planifié son avenir : obtenir son diplôme, entrer à la fac de droit et décrocher un super-job dans un des plus grands cabinets d’avocats du pays. Elle veut aller de l’avant et oublier son passé. Quand elle croise le beau Tucker, elle n’a à lui offrir qu’une nuit, il ne peut pas faire partie de ses projets. Mais tout va se compliquer…
John Tucker, la star du hockey qui ne vit que pour sa passion, va se transformer quand Sabrina lui annonce qu’elle est enceinte. Il compte bien assumer son rôle de futur papa. Mais la jeune fille est têtue et ne veut accepter aucune aide de sa part. Il va falloir toute la ténacité de Tucker pour que, petit à petit, elle lui ouvre son cœur. Saura-t-il convaincre la belle et froide Sabrina que, parfois, mener un projet à deux est plus facile ?

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Ma critique

Ça y est ! J’ai fini Off Campus, la saga étudiante où on va suivre une équipe de joueurs de hockey trouvant l’amour. Bien que tous les tomes se ressemblent un peu, mais ne se valent pas, j’ai pris plaisir à suivre tout ce petit monde ! Certes, ma préférence va clairement à Dean et Garrett. Toutefois, les deux John furent également intéressants. Malgré leur air volage, les quatre sportifs sont tous de bonnes personnes : ils se révéleront loyaux, gentils, attentionnés, matures, patients et amoureux avec leur moitié. Il fut agréable de voir l’évolution de leur caractère ainsi que de leur romance. Du côté des filles, j’avoue avoir eu du mal avec certaines d’entre elles… Sabrina, l’héroïne de « The Goal » en fait clairement partie…

couv23117055Tout d’abord, cette dernière n’a pas spécialement éveillé ma curiosité. Hormis les études, son travail, ses amies et les hommes avec qui elle couche, elle n’a pas vraiment de passion ou de centre d’intérêt. Les autres demoiselles avaient toutes un hobby ou bien quelque chose qui les définissait. Avec Sabrina, je n’ai pas eu cette sensation. Si je devais la qualifier, je dirais simplement que c’est une jeune femme intelligente qui, malgré sa situation familiale dramatique, se donne à fond pour aller à Harvard. Et… C’est tout. En ce qui concerne son caractère, elle ne m’a pas semblé sortir des sentiers battus. Bien sûr, elle a du tempérament et ne se laisse pas faire cependant, elle ne m’a pas fait grande impression pour autant.

À l’inverse, John Tucker m’a semblé bien plus mature, engagé, compréhensif et sympathique qu’elle. Étant donné les choix de l’étudiante, il a été plus que bienveillant à son égard ! Sans cesse, il va lui prouver que, quelles que soient ses décisions, il sera toujours là pour la soutenir psychologiquement et l’aider de son mieux. Contrairement à d’autres camarades, il est même prêt à oublier ses activités ou son lieu de résidence pour lui montrer qu’il est disponible pour elle. Un type en or ! Hélas, Sabrina ne cessera de le rejeter, puis de le récupérer, avant de le bouder comme une enfant. Je n’ai pas adhéré au fait qu’elle passe son temps à fuir les problèmes, se plaigne et fasse l’autruche. Bien sûr, son comportement est voulu pour faire réagir le lecteur (notamment les adeptes des dramas) néanmoins, cela m’a plus rebutée qu’autre chose.

D’autres éléments m’ont fait bondir. En effet, contrairement aux autres tomes, j’ai constaté plus de coquilles ou fautes… Mais j’ai surtout été étonnée de la traduction. En effet, durant un chapitre, l’un des héros de la saga va mentionner sa sœur en l’appelant « Été ». Or, il s’agit de Summer, la sœur de Dean, dont on va faire connaissance dans « The score » et qui sera l’héroïne du T1 de « Briar Université ». Pourquoi avoir changé/traduit son nom ?! Cela m’a surprise…

Malgré mon appréciation mitigée, voire négative de Sabrina, cet ultime tome fut divertissant. En outre, j’ai apprécié le fait que, contrairement aux trois autres tomes pouvant se lire indépendamment et dans l’ordre que l’on désire, celui-ci est une véritable « suite » du troisième opus. Certains événements vont se poursuivre, jusqu’à proposer une jolie fin où toute l’équipe gravite. À mon sens, c’est presque le dénouement idéal car, même si chacun a choisi sa voie, tous sont devenus de jeunes adultes accomplis et heureux aussi bien en amour qu’en amitié. Par ailleurs, la thématique centrale de « The Goal » m’a plu. Elle a été bien abordée, que ce soit à travers les narrateurs, leur entourage ou leur vie future.

Bref, une saga new romance qui fut distrayante, même si elle ne révolutionne pas le genre et qui se répète dans les grandes lignes (mec coureur qui va tomber amoureux, puis courir après sa copine pour se stabiliser). Quand on s’attache aux personnages, c’est un plaisir de la lire. En espérant que le charme opère de nouveau, je compte bientôt m’attaquer à « Briar Université », une autre série de l’autrice.

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Citations

Voilà ma théorie concernant l’éducation. Nous allons forcément échouer. Sérieusement. Un bon nombre de fois. Et nos enfants auront besoin de voir un psy. Le but, c’est de réduire le nombre de fois où ils en auront besoin.

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– Il y a cinq catégories, je crois. Chacune correspond à une qualité que doivent avoir des parents.
Mon Dieu ! Je n’arrivais pas à croire que je sois en train de lui expliquer ça. J’ai dû subir les explications ridicules de Logan. J’ai l’impression que le fait de les répéter lui accorde du crédit.
Mais Sabrina a l’air fascinée.
– Quelles sont les catégories?
J’essaie de me rappeler.
– Être rassurant. Gérer le stress. Être solide et présent. Euh… Les sous. Et, merde… je ne me souviens plus du dernier.
– En quoi acheter un doudou prouve qu’on est rassurant ?
– Acheter ? Chérie, cette créature est fabriquée main. Ils ont acheté des kits fais-ton-propre-nounours.
Elle ouvre grand la bouche.
– Oh mon Dieu… Ils sont sacrément motivés.
– Ce sont des joueurs de hockey. La motivation fait partie de leur ADN.

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Autrefois, mon but, c’était de réussir. Je ne me rendais pas compte que la réussite, ce n’est pas les bonnes notes, les bourses ou les diplômes mais les gens que j’avais la chance de côtoyer dans ma vie. En faisant le tout de cette pièce, j’ai envie de prendre chacun d’eux dans mes bras pour leur dire à quel point je les aime et les remercie de me donner leur amour en retour. Parce que c’est l’amour, le but ultime. Ce n’était pas ce que je cherchais, mais c’est celui que j’ai eu la chance, une chance incroyable, de pouvoir atteindre.

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Je continue à compter.
Durée du travail : 19 heures.
Temps entre deux contractions : 60 secondes.
Nombre de fois où Sabrina a menacé de me tuer : 38.
Nombre de fractures des os de ma main : qui sait ?

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Ma note

3/5

10 réflexions au sujet de « « The goal » (Off-campus T4) d’Elle Kennedy »

  1. c’est le tome que j’ai le moins apprécié de la saga 😦 je n’apprécie pas trop ce genre de romances où il y a un bébé non prévu qui va provoquer la romance entre les parents, il y a souvent un tome de ce type dans les sagas YA ou NA mais cela me gène par rapport à l’image que cela véhicule… car pas sur que dans la vraie « vie » cela soit tout rose. ce n’est que mon avis perso bien sur 🙂 j’ai commencé la saga Briar mais je ne l’ai pas terminée, j’accroche un peu moins avec les personnages

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    1. Je comprends et suis d’accord avec toi sur le principe. Il est clair que cela ne reflète pas la réalité… Mais je l’ai pris comme une fiction « classique ». Donc ce twist habituel en littérature et rarissime dans la réalité ne m’a pas dérangée.

      Mince pour Briar…. Bon, j’espère aimer un peu plus que toi, alors ! 😦

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