Un avis de Saiwhisper
Titre : Les liens du sang (Mercy Thompson T2)
Auteur : Patricia Briggs
Genre : Bit-Lit/Urban Fantasy/Romance/Thriller
Editeur : Milady
Voilà un deuxième tome qui ne manque pas de mordant ! Cette fois-ci, Patricia Briggs
concentre son récit sur Stefan et surtout sur les vampires. Appréciant ce grand fan de Scoubidou, son humour ainsi que son caractère, j’ai été ravie de le voir à l’honneur dans ce second tome. En revanche, j’ai trouvé que l’auteure n’avait pas fait dans l’originalité : la majorité des caractéristiques des vampires et leur mode de vie sont assez similaires avec les œuvres de Bit-Lit ou celles qui ont un rapport avec les buveurs de sang. Pas d’innovation de ce côté là… Cependant cela ne m’a pas spécialement dérangée en raison du caractère des vampires des Tri-cities. Ils sont mystérieux, parfois malsains, avides de pouvoir ou de sang… Certains méritent d’être impliqués dans la suite des aventures de Mercy, car ils sont très intéressants (ennemis comme alliés) !
Aucune déception côté plume ou scénario : des répliques drôles et incisives, de l’humour, des péripéties et des combats, des personnages secondaires qui se dévoilent de plus en plus, de la romance (notamment un triangle amoureux entre Samuel/Mercy/Adam qui va exiger un choix pour notre changeuse…), du suspense, du danger et de la magie. Ce mélange fait toujours mouche, si bien que j’ai dévoré ce second tome en quelques jours. Une fois de plus, Patricia Briggs a réussi à me faire passer un excellent moment aux côtés de Mercy et de sa « meute ». Cette héroïne me plait toujours autant. J’ai pris plaisir à la voir évoluer entre le premier volume et le second. L’histoire est loin d’être « statique ». Les choses changent, les rebondissements et les révélations bouleversent Mercy et ses compagnons. Un régal ! Sans doute l’une de mes séries coups de cœur dans le genre Urban Fantasy.
Citations :
Quand mon réveil se déclencha, j’étais assise en tailleur au milieu de ma chambre, me réconfortant du ronronnement de Médée qui dormait sur mes genoux. Comment se faisait-il que dans tous ces films d’aventures l’héroïne n’a jamais à se lever le matin pour aller travailler ?
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Je l’avais rarement vu habillé autrement qu’en jean et tee-shirt. Son sourire s’élargit encore plus. […]
– Ne t’en fais pas, j’ai aussi un déguisement pour toi.
Il mit la main dans sa poche intérieure et en sortit un harnais en cuir clouté argent. Je contemplai l’objet.
– T’as l’intention d’aller dans un club de strip-tease SM ? Je ne savais même pas qu’il y avait ça dans le coin.
Il n’y en avait pas, à ma connaissance. L’Est de l’État de Washington est nettement plus prude que Seattle ou Portland. Il éclata de rire :
– Pas ce soir, ma douce. Ceci est pour ton autre toi.
Il secoua les sangles et je vis qu’il s’agissait d’un harnais pour chien.
Ma note :
♥♥♥♥♥ 5/5
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