Bit-Lit·Fantastique/Fantasy·Romances·Romans policiers / Thriller

« La marque du fleuve » (Mercy Thompson T6) de Patricia Briggs

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : La marque du fleuve (Mercy Thompson T6)
Auteur : Patricia Briggs
Genre : Bit-Lit/Urban Fantasy/Romance/Thriller
Editeur : Milady

couv13573298Les aventures de Mercy Thompson me plaisent énormément en raison du savoureux mélange entre fantasy, romance, humour et enquête… Toutefois, avec ce sixième tome, j’ai ressenti un certain « manque » au niveau de l’intrigue. Comme le volume précédent, la mise en place de l’histoire est un peu lente… Mais, si dans « Le Grimoire d’Argent », l’auteure avait rapidement placé des rebondissements, ce n’est pas le cas avec « La marque du Fleuve ». J’ai trouvé que le rythme était beaucoup plus calme et que les actions avaient cédé leur place aux discussions entre nos deux héros et les protagonistes. Non pas que les dialogues ou la psychologie des personnages m’agacent, mais du « blabla » sans arrêt, cela devient vite lassant… Je pense que ce qui m’a surtout agacée, c’est la romance entre Mercy et Adam. Tout va bien, ils passent du temps ensemble, se complètent, apprennent à solidifier leur lien, vont en vacances ensemble, etc. C’est presque trop mielleux par rapport à ce qu’ils viennent de vivre dans les autres volumes. (Mais non je ne suis pas une sadique qui aime voir ses héros souffrir ou se crêper le chignon !…) La meute ou les compagnons de notre changeuse préférée sont volontairement loin. On sent que Patricia Briggs a voulu souder le couple et prouver que ses deux héros sont faits l’un pour l’autre.

J’avais l’impression que la série s’essoufflait ou tournait en rond… En tout cas, je n’étais pas autant prise par l’intrigue qu’avec les autres tomes. Ici, les péripéties étaient ponctuelles tout au long du récit… Jusqu’à ce que l’on arrive vers la moitié du roman voire aux derniers chapitres où tout s’enchaîne ! C’est à partir de là que mon plaisir s’est ravivé. Dès lors, je n’ai plus lâché « La Marque du Fleuve ». Pour résoudre cette affaire de diablesse du fleuve, Mercy va devoir plonger dans son passé en faisant des recherches sur ses origines indiennes. Finalement, pas de repos pour notre duo ! Même lorsque l’on est loin de son foyer, les ennuis ne sont jamais bien loin…

Mes regrets ne m’ont pas empêchée de refermer le livre avec un certain sourire. Je me suis dit que ce tome était, en quelque sorte, « à part ». L’auteure a voulu concentrer son récit sur le couple Mercy-Adam et les isoler de leur quotidien. Elle a souhaité que ses lecteurs apprennent à connaître les diverses facettes de ce duo. J’espérais donc retrouver le cocktail habituel dans le tome 7 (et ce fut le cas…).

 

Citation :

Stefan était volontaire, intelligent et… eh bien ! C’était Stefan, le mec capable de parler des Pokémon en langage des signes avec un petit garçon sourd, de triompher de ses ennemis alors qu’il est retenu dans une cage, avant de repartir dans son minibus Volkswagen, prêt à affronter d’autres méchants. C’était un genre de Superman, mais avec des crocs et une morale élastique.

 

Ma note :

  3/5

Laisser un commentaire