Horreur·Science Fiction

« Le repaire des rats » de James Herbert

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : Le repaire des rats
Auteur : James Herbert
Genre : Horreur / Science-Fiction
Editeur : Pocket

résumé du livre

Dans le secret de leur repaire, à seulement quelques heures de Londres, les rats mutants s’étaient reproduits. Les hommes n’avaient pas encore décelé leur présence. Les jeunes rats ne tenaient plus en place, en proie à une faim qu’ils ne comprenaient ni ne pouvaient satisfaire. Mais le monstrueux mutant qui les dominait, leur cerveau, leur ancêtre à tous, lui, savait et se souvenait. La bave coulait de sa gueule quand il se rappelait le goût de la chair humaine.

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Ma critique

C’est avec plaisir que j’ai replongé ce week-end dans l’univers de James Herbert… Cet ouvrage est assez similaire à son prédécesseur, donc si vous avez aimé « Les rats », vous devriez accrocher à celui-ci. Par contre, même si l’intrigue se passe quatre ans après « La Peste Noire » de Londres, je vous déconseille d’enchaîner les deux récits à la suite, car le schéma narratif reste le même : le repaire des rats herbertdécouverte des créatures, attaques isolées, massacre des humains, recherche d’une solution pour éradiquer la vermine, confrontation au Roi des rats, puis fin ouverte… J’espère donc que le troisième tome sera légèrement différent afin d’être davantage surprise…

Adeptes de l’horreur et du gore, vous retrouverez la plume détaillée de l’auteur qui n’hésite pas à vous retourner les tripes en décrivant les attaques des rats. Ces derniers sont toujours autant assoiffés de chair humaine et n’hésiteront pas à faire preuve d’intelligence pour se nourrir. Certaines descriptions m’ont fait frémir, cependant je n’ai pas ressenti autant de stress qu’avec la scène du métro ou de l’école du premier opus… Il faut également dire que le début est un peu lent puisqu’il faut presque attendre cent pages avant d’assister aux assauts des rats noirs. On découvre d’abord l’histoire originale de Brian Mollison, un exhibitionniste, ou encore les débats politiques où chacun met son grain de sel. C’est plutôt dommage, car j’aurais souhaité que l’action soit mieux dosée. Pourtant, « Le repaire des rats » était prometteur puisque les rats se souviennent du plaisir qu’ils ont à tuer ou dévorer les Hommes grâce à la première génération. Ils sont même devenus plus malins et, puisque l’histoire se déroule dans la forêt d’Epping, ils peuvent même monter aux arbres ! Je m’inquiétais d’avance et m’attendais à beaucoup plus d’embuscades… Je suis donc un peu déçue de ce côté-là, néanmoins j’ai été happée par le récit une fois les assauts commencés.

Le duo Jenny-Luke m’a fortement fait songer à « Descendance » de Graham Masterton, car on retrouve le tandem de la belle demoiselle et du spécialiste chasseur de monstres. Je les ai trouvés plus intéressants que les héros précédents. En revanche, leur romance ne m’a touché plus que ça… Quoi qu’il en soit, cette similitude m’a fait sourire et m’a permis de m’attacher davantage à ces protagonistes. Par ailleurs, les scènes de sexe sont un peu plus nombreuses que dans le premier tome. Pour ma part, cela ne m’a pas dérangée. Cela permettait de faire une légère pause entre deux attaques…

Malgré les petits défauts que j’ai soulevés, je reste très satisfaite de ma lecture. Il s’agit d’un roman d’horreur comme j’aime, avec des scènes inquiétantes et glauques. La plume de James Herbert est fluide et addictive. En quelques paragraphes, il arrive à captiver le lecteur. L’intelligence de ces rats déterminés, organisés et affamés m’ont donné envie de connaître la suite de cette saga. Je suis curieuse de voir ce que le rat à la cicatrice va faire… Par ailleurs, j’ai bien envie de découvrir d’autres ouvrages rédigés par cet auteur.

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Citations

Il était singulier de voir un cerf en liberté dans ces parages, mais l’apparition de celui-ci était plus étrange encore : car il y avait trente ans qu’on n’avait vu un mâle blanc à Epping. Superstitions et folklore de la forêt étaient trop bien implantées en Denison pour qu’il n’en éprouve pas un sentiment de malaise. Il savait que l’apparition soudaine d’un cerf blanc était de mauvais présage.

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Pour une raison ou une autre, le casque du malheureux avait glissé, à moins qu’on ne l’ait arraché. Postés autour de sa tête découverte, cinq rats se gorgeaient des chairs de son visage. D’autres tiraient à belles dents sur le tissu de son costume, qui était à bout de résistance. Le spectacle excita la fureur des soldats ; ils se mirent à mitrailler aveuglément la vermine, sans précautions pour l’homme dont ils savaient qu’il était mort.
– Cessez ! commanda l’officier d’une voix dépourvue d’émotion. Nous ne pouvons plus rien pour ce pauvre gars, mais qu’au moins son corps serve à les occuper un moment !

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Ma note

♥  4/5

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challenge abc

7 réflexions au sujet de « « Le repaire des rats » de James Herbert »

  1. Comme ça fait un bon moment que j’ai lu le un (je vais partir du constat que celui que j’ai lu est bien celui dont tu parles), faudrait que je voie si mon papa n’a pas celui-là aussi (il a une grosse bibli sur les vieux classiques sf/fantastique) ^^

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      1. Il s’avère qu’il ne les a pas ! Mais du coup il était tout content que je lui demande, il m’en a proposé d’autres avec des animaux tueurs : un avec des chats, un avec des loups et un avec un taureau, je t’en dirai des nouvelles quand je les lirai ^^

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