Romances·Romans policiers / Thriller

« Enfoiré de prince charmant ! » de Laura Black

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « Enfoiré de prince charmant ! »
Auteur : Laura Black
Genre : Comédie romantique / Polar
Éditeur : Addictives

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résumé du livre

Il est la glace, elle est le feu. Méfiant, solitaire et implacable, Vitale di Falcone est obsédé par une seule chose : rendre son prestige à son nom et retrouver les biens que son père a dilapidés en jouant. Quand il rachète l’ancien palais familial, il embauche toute une équipe de restaurateurs d’art et fait la rencontre de la pétillante Aeryn… qui est loin de le laisser indifférent. Irrévérencieuse et maladroite, la belle Irlandaise assume ses rondeurs et sa langue, qu’elle n’a pas dans sa poche. Ils s’affrontent sans pitié le jour, avec passion la nuit, mais au final… qui prendra le dessus sur l’autre ?

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Ma critique

couv18902244Première rencontre avec la plume de Laura Black qui, pourtant, a déjà écrit presque une vingtaine de livres ! Je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ce que je tombe sur de bonnes chroniques via Livraddict et Babelio. Celles-ci m’ont donné envie de tenter la découverte… Et je ne regrette pas ! Sur le moment, j’ai trouvé cela très divertissant et me suis bien amusée ! J’avais d’ailleurs commencé l’ébauche d’une chronique positive… Que je n’ai pas pris le temps d’achever… Grand mal m’a pris ! Dix jours plus tard, je n’en garde absolument aucun souvenir ! Certes, j’ai eu le temps de lire plusieurs romans entre temps… mais tout de même ! C’est à peine si j’avais en tête les deux protagonistes que j’avais qualifiés de drôles, complémentaires et sulfureux… Pour me remémorer tout cela, il a fallu que je relise en diagonale certains passages… Vous l’aurez donc compris : c’est une lecture sympathique sur le moment mais qui fut malheureusement vite oubliée

L’un des points forts de cette histoire est clairement le lieu : tout se passe à Venise. Aeryn, l’héroïne, est une brillante restauratrice d’art. Malgré son côté gaffeur, son caractère fort et son franc-parler décapant, elle reste l’une des meilleures dans sa fonction. C’est pourquoi la jolie Irlandaise va être mandatée par la famille de Vitale, un Italien richissime, qui va lui demander de travailler pour le palais familial. Hélas, le problème ne vient pas du fait que Vitale est un homme sexy, infernal, maniaque et directif… Cela vient surtout du fait que nos deux héros se connaissent déjà ! En effet, la mère d’Aeryn a été l’employée de la famille de Vitale. Malheureusement, les choses ont mal tourné, si bien que la haine, la rancœur, les secrets et les non-dits sont devenus légion au sein des deux familles. De ce fait, les protagonistes vont souvent se quereller et s’envoyer des vacheries. Certaines punchlines et joutes verbales furent amusants. Les adeptes de romance « chien et chat » devraient trouver leur compte ! Les lecteurs appréciant les histoires où le conflit laisse progressivement place à l’amour devraient également être satisfaits.

En ce qui me concerne, j’ai apprécié l’évolution de leur couple ainsi que les diverses réactions de l’entourage. Silvano (l’un des amis de l’héroïne) et le majordome du héros m’avaient fait bonne impression. (En revanche, j’avais un peu bloqué avec le côté manichéen de certains individus…) J’avais surtout aimé l’ambiance mystérieuse ainsi que les tensions dues à une enquête autour des non-dits des deux familles. Or, pour une fois, je n’ai rien vu venir ! (Je n’avais pas spécialement cherché non plus…) En tout cas, le mélange Italie, comédie romantique et polar a bien fonctionné sur moi. J’avais refermé cet ouvrage avec satisfaction en me disant que c’était parfait pour l’été ou les vacances...

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Citations

Ma mère avait coutume de dire que le talent faisait causer avant tout ceux qui n’en possèdent pas. C’est comme les grosses voitures pour les hommes mal pourvus par la nature.

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J’ai appris, au fil des années, que dans le milieu des affaires, les émotions peuvent devenir des armes pour nos adversaires. Ne rien trahir n’est pas seulement une nécessité, c’est un gage de survie dans un univers où les faux-semblants se parent de sourires polis et avenants. La société se croit civilisée et au-dessus des travers primitifs de ses ancêtres, elle n’a pourtant jamais été aussi enchaînée à ses plus basses pulsions.

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Personne n’a le temps de répondre ou de réagir, la silhouette de Vitale disparaît déjà dans la foule.
— Eh ! Bah ! Merde ! gronde Silvano. Je sens qu’il va nous en faire baver, celui-là.
— Rien que pour le plaisir de la regarder, je suis prête à subir tout ce qu’il désire, soupire Renata, extatique.
— Reprends-toi, Renata ! tonne la voix, cette fois-ci empreinte de glace, de Giuseppe. Ce genre d’homme dévore les nanas comme toi au petit déjeuner et les oublie quand il tire la chasse d’eau des chiottes!
— Très poétique, vraiment, riposte-t-elle d’un air pincé.
— Je m’en voudrais, bébé, ajoute-t-il, sardonique, de te laisser croire au père Noël pour qu’ensuite tu sois déçue.
— J’aurais plutôt dit le Grinch, grommelé-je entre mes dents.
Je n’avais pas parlé assez bas…

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Ma note

 

4/5

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