Fantastique/Fantasy

« Les Enfants de Peakwood » de Rod Marty

emilie Un avis de Saiwhisper

Titre : « Les enfants de Peakwood »
Auteur : Rod Marty
Genre : Fantastique
Éditeur : Scrineo

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résumé du livre

Quels sont ces étranges maux qui affligent les habitants de Peakwood, petite ville du Montana, USA ? D’où viennent les blessures qui apparaissent sur le corps de certains de ses habitants ? Pourquoi d’autres commencent-ils à agir étrangement ? Seuls Chayton, le médecin de la ville, et son père, vieux chaman au savoir ancestral, savent reconnaître les signes. Le bouleversement qui approche. Quelque chose en lien avec un accident qui n’aurait jamais dû avoir lieu, dix ans plus tôt. Un secret dont ils ont juré de ne jamais reparler… Félicitations, la mort vous offre une seconde chance…

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Ma critique

Voici un roman qui mérite sa réputation sur la toile ! J’ai passé un très bon moment avec les habitants de la mystérieuse ville de Peakwood… Dès le début, j’ai été intriguée par cette étrange histoire de bus accidenté où quelques blessés se sont étrangement relevés… Je vous arrête de suite : il ne faut pas s’attendre à une œuvre Z avec des revenants qui veulent manger votre cerveau. Certes, il y a bien une histoire de morts qui reviennent à la vie, mais on est plus sur de la magie chamanique indienne, ce qui m’a grandement plu ! En effet, pour une raison que je vous laisse découvrir, les personnes ayant survécu il y a plusieurs années à un sombre accident de la route se mettent à changer physiquement : des cheveux tombent, des blessures apparaissent et la peau de certains se met à se décomposer… couv5683155Pire : d’autres individus se mettent à agir aussi étrangement que violemment. L’ambiance est pesante, morbide et inquiétante ! Avec une jolie plume très plaisante à suivre, Rod Marty a su m’envouter avec un récit atypique dont le rythme monte crescendo.

Pour ma part, j’apprécie les romans qui montent en puissance au fil des pages, puis qui finissent de façon explosive comme c’est le cas ici… Mais je comprends que ce ne soit pas au goût de tout le monde. En effet, le début peut paraître assez long à mettre en route, car l’action vient surtout vers la moitié de l’ouvrage. À mes yeux, cette mise en place est primordiale, car il y a beaucoup de personnages. C’est d’ailleurs plus ce point qui m’a un peu chagrinée : on découvre beaucoup d’habitants d’un coup, si bien que l’on a finalement du mal à s’attacher à eux tellement ils sont nombreux… Pourtant, la psychologie est bien traitée… La grande quantité de protagonistes et de points de vue narratifs n’est pas non plus insurmontable : heureusement, cinq/six d’entre eux sortent du lot et, comme vous pouvez le voir sur ma note, cela ne m’a pas empêché d’adorer ma lecture ! On est très vite happé par l’atmosphère du roman, si bien que l’on finit par se croire au beau milieu de cette petite ville

Afin de garder la surprise, je ne vais pas vous en dire plus sur cet ouvrage, car ce serait vous gâcher la lecture. Sachez néanmoins que j’ai été ravie de retrouver le style d’écriture de l’auteur qui avait déjà su me conquérir avec « La mère des eaux ». On peut d’ailleurs trouver des similitudes entre ces deux œuvres qui ont toutes les deux su me conquérir : du suspense, de la tension qui monte crescendo, une communauté étrange et isolée, une pincée de magie occulte et une bonne dose de mystère tout au long des chapitres ! Les lecteurs les plus sensibles ont intérêt à avoir le cœur bien accroché, car certaines scènes finales sont assez brutales et sanglantes. Cela ne me gêne pas, car j’apprécie le genre horreur, cependant il me semble important de vous signaler que cette lecture n’est pas douce et ne vous laissera pas de marbre… Bref, des récits habilement menés comme celui-ci, j’en redemande !

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Citations

Il dégota un miroir, près de la porte d’entrée, où il se força à regarder son visage, avec toutes ses veines et ses craquelures qui le défiguraient. Son cou prenait à présent également une couleur verdâtre comme toute la partie droite infectée. Il s’était mis le doigt dans l’œil concernant le pouvoir de son pistolet. Il avait toujours été là pour tuer, jamais pour guérir.

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Il y a des gens qui devraient être morts, mais qui continuent pourtant de marcher. Un blasphème à la vie elle-même.

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Andrew Nolin alluma ses phares en regardant dans le rétroviseur les gamins chahuter derrière lui. Ils augmentaient la migraine qu’il avait depuis le début de la journée. Au fil des années, il avait appris à prendre son mal en patience quand il conduisait la marmaille de la ville, mais aujourd’hui, seule la pensée de les étrangler les uns après les autres le soulageait.

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Ma note

♥  5/5

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16 réflexions au sujet de « « Les Enfants de Peakwood » de Rod Marty »

  1. Je suis ravie qu’il t’ait plu aussi 😀
    Personnellement, je l’ai lu jusqu’à 1h du matin, en été, il y a 2 ou 3 ans et j’avais même des frissons ^^ C’est addictif au possible ! Il y a vraiment beaucoup de chance que le nouveau de l’auteur me plaise aussi, j’ai l’impression 😉

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