Un avis de Saiwhisper
Titre : « Les enquêtes de Sherlock Holmes »
Auteurs : Haruka Komusubi et Arthur Conan Doyle
Genre : Manga jeunesse-ado / Polar
Éditeur : Nobi Nobi !
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Dans le Londres de la fin du XIXème siècle, le docteur Watson fait la connaissance d’un individu des plus remarquables : le détective privé Sherlock Holmes. Embarqué malgré lui dans les plus étranges enquêtes de la ville, il apprendra aux côtés de cette légende vivante les filons de la logique et de l’observation méticuleuse qui mènent à la résolution de ces énigmes. Mais elles semblent toutes avoir un point commun : le machiavélique professeur Moriarty ! Holmes va devoir user de son intuition légendaire pour déjouer les plans de son pire ennemi… Élémentaire !
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Après avoir adoré l’adaptation « Les Misérables » en manga, j’avais hâte de découvrir celle de Sherlock Holmes ! Hélas, cela ne m’a pas plu autant que je l’aurais voulu… J’ai d’abord été déçue par le nombre d’histoires : je pensais qu’il y aurait une ou deux enquêtes afin que l’on prenne bien le temps de planter le décor. 
Or, il y en cinq, ce qui oblige le scénariste à aller au plus vite. De ce fait, j’ai eu la sensation de suivre des histoires en accéléré. Tout va trop vite. C’est à peine si on a le temps d’assimiler les indices que Holmes a déjà démasqué le coupable ! Je n’ai pas réussi à apprécier ma lecture, ni à me poser des questions sur les enquêtes, car elles étaient bouclées en quelques pages. Cela m’a frustrée. Par ailleurs, j’ai trouvé certaines affaires assez moyennes. Mes favorites sont « La bande mouchetée » et « La ligue des rouquins ». L’affaire du « Buste de Napoléon » était assez facile à comprendre, quant aux deux autres (« Le dernier problème » et « La maison vide »), on va aborder le cas de Moriarty… Avec ces deux derniers récits, j’ai encore une fois eu l’impression d’avoir lu des chapitres où tout est trop rapide. On enchaîne les éléments à toute allure, c’est vraiment dommage !
Malgré ma déception, je dois reconnaître que le caractère des personnages est assez bien respecté. Holmes est toujours perspicace, atypique, rusé, doué et un peu pédant, tandis que Watson est intelligent, jeune, admiratif et plus émotif que son ami. Ce curieux duo principal m’a tiré quelques sourires. J’avais réellement l’impression de replonger dans l’un des romans ou dans l’un des films avec Robert Downey Jr. On distingue aussi l’inspecteur Lestrade qui est plutôt fidèle à l’idée que je me faisais de lui… Les dessins ne sont pas trop mal. Je n’ai pas eu un coup de cœur pour le coup de crayon (surtout avec les visages de trois-quarts auxquels il manque souvent un œil !) cependant, je reconnais que l’on s’y habitue vite. De plus, certaines planches sont jolies. Par ailleurs, il y a plusieurs chibis ou expressions faciales rigolotes, en particulier du côté de Watson. Certes, le graphisme est correct et les affaires sont relativement fidèles à celle que l’on peut trouver dans les œuvres originales néanmoins, cela n’a pas réussi à compenser le rythme trop rapide du scénario…
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– Vous ne me posez plus de questions ? C’est bien sage de votre part.
– Si vous le dites. De toute façon… Vous ne me répondrez pas.
– C’est vrai !
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Le grand détective Holmes a bien un point faible. Ce sont… Les femmes ! Selon lui… Même si certaines sont très intelligentes… On ne peut se fier à elles !!
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– Nous voilà enfin en paix.
– La paix ? Ça promet de longues journées d’ennui…
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Les pages qui tournent 